Ce dimanche 11 Decembre, c’est du côté de la Chartreuse plus particulièrement Au « St Eynard » que je suis aller prendre un bol d’air et faire une bien belle découverte qui m’aura, une fois de plus, fait remonter le temps…
Alors que la température dans la cuvette Grenobloise avoisine les -3°c à 8h, c’est avec un joli 1°c que je prends le départ du Col de Vence (782m). Inversion thermique « habituelle » de ces jours d’hiver anticycloniques, où il fait plus chaud en altitude qu’en plaine.
Battons et sac à dos, je m’élance pour la « classique », mais exigeante, grimpette jusqu’au Fort. La pollution plane au dessus de l’agglo.. C’est indéniable…
J’arrive ici en 45′ pour 700D+ (arrêts photos comprises) sans avoir souffert. Je suis satisfait.
Même si toujours aussi impressionné par cette véritable forteresse d’altitude construite en 1879, je sais que ce n’est pas ici qu’il faut chercher les plus anciens murs de pierres….. Aujourd’hui j’ai une autre quête…plus spirituelle que militaire…
Saint Eynard….. Saint Eynard…Bizarre pour un nom de Fort militaire non? Mais qui était ce Saint homme? Que c’est il passé par ici il a a quelques siècles, bien avant l’arrivée des militaires…
Et bien, après une belle balade sur les crêtes aux pieds des falaises abruptes de ce massif,
c’est à quelques centaines de mètres de dénivelés plus bas que je trouverais ma réponse.
Et oui. Un Ermitage!! Saint Eynard, Chartreux, y aurait vécu vers 1150.
Il se situe le long de la « galerie », sangle magnifique, qui longue sous la falaise jusqu’au Pas Guiguet. Pas, qui permettait de rejoindre les crêtes (passage désormais déséquipé car devenu dangereux à cause d’éboulements). On voit bien sur cette carte du XVIIIème siècle, antérieur à la construction du fort, que le chemin principale n’était pas celui d’aujourd’hui.
Un siècle plus tard, vers 1875-1879 lors de la construction du fort voici les différentes ascensions possibles qui menaient à la « galerie ».
Un passage superbe avec près de 300m de falaises au dessus de la tête.. Et tout autant en dessous,
pour arriver enfin ici, dans ce lieu magique..Coupé du monde..
On prétend que Saint Bruno et ses compagnons auraient, dans un premier temps, occupé cet endroit exigu avant de s’installer à Casalibus (actuelle monastère de la grande Chartreuse) et qu’ensuite, Saint Eynard, leur contemporain et ami, l’aurait choisi pour ermitage.
Je resterai ici un bon moment à méditer sur ces marches d’escaliers sculptées dans la roche, et à m’imaginer comment la vie pouvait être ici en 1150.. Peut être que la configuration de la falaise était différente a cette époque..
Cette représentation de St Bruno, n’évoque t elle pas ce lieu, avec cette corniche au dessus de lui?
C’est là que je rebrousserai chemin en me disant que c’est peu être bien là, dans cet endroit modeste et exigu, que la « Grande Chartreuse » est née…
Suivez moi maintenant sur les crêtes, puis sur ce lieu mystérieux et historique que j’ai pris le temps d’explorer :
Ces pierres m’ont parlé et transmis leur histoire.. Je suis reparti avec une certaine zénitude et une paix intérieure. Heureux d’avoir découvert ce lieu intime, rendu aujourd’hui bien trop discret par la puissance militaire d’un fort… qui porte pourtant le nom d’un saint..
Je dédie ce billet à Sébastien Bertholet, trailer disparu ce même jour, dans l’après midi, à quelques foulées d’ici, du côté de Chamechaude…
Dimanche dernier, j’avais décidé de partir en terre inconnue. Non! Pas à l’autre bout du monde…Juste sur la colline d’en face En terre « Venonienne » à quelques milliers de foulées tout de même de chez moi.
Le départ est pris un peu avant 8h. Baskets, sac à dos, quelques barres de survie de ma « star » Iso, un bon litre et demi d’eau, et quelques affaires personnelles (bonnet, gants, buff, MP3, couverture de survie, brosse à dent, lime à ongle, tente 2 secondes, sudoku, jeu de carte …) Enfin le minimum nécessaire pour pouvoir survivre au delà de mes terres.
Pour faire simple, j’ai commencé par grimper au Murier par la cascade. Un grand classique pour moi, histoire de me mettre en jambes. La facilité aurai été de longer la plaine…Que nenni!!! Le but principal de ce choix étant de découvrir ce fameux « sentier du château » qui redescend sur Giéres.
Et là, j’en entends deja faire les malins : « Mais elle est pas marquée comme terre inconnue cette descente sur Giéres? »
Ben non!! Et pourquoi me direz vous? Parce que je l’ai deja pratiquée avec quelques aficionados du TTT dans le sens montant..mais de NUIT!! (et en mode Taillefer trainning, ça file plutôt droit dans le pentu).
Au bout de quelques lacets, je me mets à penser aux Batteries Basses du Fort du Murier, que je n’ai encore jamais cherché…Elles ne devraient pas etre loin..mais rien de visible…
SI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Sur ma droite je repère quelque chose au travers des arbres, ça doit etre ça!!! C’EST GAGNE! C’EST GAGNE! (comme aurait dit une certaine Dora).
Première sortie de route et quelques minutes « hors trace » pour parcourir ce bâtiment à l’abandon.
Bien différentes des Batteries Hautes. Il y a visiblement du potentiel ici. ça sera surement l’objectif principal d’une prochaine « sortie exploration »
Me revoilà sur les rails, avec deja une certaine satisfaction, quand je tombe sur ça!! :
WOUAW!! Encore des ruines!!! C’est la fête! Surement les restes du fameux Château de Gières mentionné sur les cartes IGN.
En effet, en arrivant au pied la colline j’ai toute l’explication concernant ces vieilles pierres 🙂
C’est maintenant que je quitte les frontières de ma colline…. Après avoir traversé Gières, j’attaque maintenant la montée vers cette terre inconnue.
Même si les montagnes et notamment le massif de la Chartreuse restent immuables, les panoramas ici sont différents de ceux que j’observe de « mon coin de pays » (comme disent mes cousinsoutre atlantique).
J’attaque maintenant une interminableeeeeee partie forestière…Je m’éloigne direction le nord.. Mais où est donc Venon et son Chêne majestueux? ça grimpe sec encore par ici..Suis je sur le bon chemin?…Le doute m’envahit et le moral en prend ici un petit coup.
Enfin le ciel reapparait, la foret est derrière moi…ça commence à sentir bon..Je suis en approche de Venon
A l’embranchement au lieu de prendre a droite je décide de prendre à gauche pour pousser 500m de plus jusqu’au lieu dit « fontaine bénite ». Le nom est évocateur et ma curiosité grandissante. Après une belle grimpette plus que grasse, je tombe enfin sur ça :
Une source aujourd’hui canalisée, dont le trop plein suit la pente du chemin (ceci explique cela). En passant, Merci à mes Asics goretex 😉
La légende de « Fontaine bénite » :
Selon les « anciens de Venon », des processions étaient autrefois organisées au lieu-dit de « Fontaine bénite » pour demander la pluie à Dieu.
Pour en savoir plus je vous laisse lire la suite de cette légende ici
C’est en me retournant pour reprendre mon itinéraire initial que je vois ENFIN le fameux chêne de Venon, qui trône tel un véritable « far » quand on arrive sur Grenoble depuis Chambéry.
J’arrive maintenant au lieu dit « la ville » de Venon, avec sa mairie,
et bien sur son église!!
OUPS……Déjà 10 heures passées!!!! Et je ne suis qu’a mi-parcours… ça va être chaud pour arriver sans mettre directement les pieds sous la table…
Regardez derrière moi! Il faut que je redescende dans la combe pour ensuite remonter sur la colline en face et basculer de l’autre côté.. Bon… y a toujours moyen de faire plus court.. On verra bien!
Au passage, Si certain, ou certaines on des remarques à faire sur ma couleur capillaire merci de m’envoyer un message perso à : Jaidescheveuxblancsetjelevietresbien@georgesclooney.fr , je vous répondrais personnellement, et après tirage au sort vous pourrez gagner un café Nespresso de votre choix, fait par mes soins, avec en bonus une photo de cet instant inoubliable en ma compagnie.
Bon je m’égare….Déjà que je suis à la traîne…
Après une conversation de 5′ avec un habitué du stade Bachelard qui habite le coin, et une belle descente en foret, me voila dans la combe de Gieres en bord de route….Il y a plus excitant j’avoue…
Quelques centaines de mètres à faire sur cette piste cyclable avant de pouvoir trouver le chemin qui me fera remonter au Murier. Ici, c’est le pôle Nord!!! C’est un véritable trou!! Le froid s’accumule dans cette combe encaissée entre deux sommets..J’ai hâte d’en finir!!!
Après avoir un peu jardiné, je trouve enfin le fameux « chemin de la piquette »…. Et ça « pique » en effet dans cette montée.
Mais peut être doit on plutôt chercher l’origine de ce nom dans un quelconque vin de mauvaise qualité produit ici dans le passé..ça ne m’entonnerait pas vu le peu de rayons de soleil qui arrivent à frapper ce versant ici durant l’été…je ne parle même pas de l’hiver..
La pente est tellement rude que certains y on laissé des plumes dans la descente!!
j’espère que le VTTiste concerné, c’est rendu compte de ce manquement avant de vouloir se remettre en selle en bas de la descente! Paix à son âme!! Je pense qu’il y en a qui vont penser à ça maintenant lors de lors prochaines sorties VTT 😉
Me voila enfin arrivée au sommet de cette grimpette!! Je suis enfin sur MA colline. C’est bizarre, mais je me sens maintenant plus en sécurité et libéré, même si il me reste encore quelques kilomètres avant de retrouver « la casa ».
Je décide de monter aux Batteries Hautes pour rajouter encore un peu de piment, et surtout pour ne pas faire de jalousies avec leurs sœurs les Batteries Basses découvertes ce matin à l’aller.. « Ne vous inquiétez pas mes grandes, vous restez mes préférées » 😉
Oh! Mais j’étais sur le même quai en face tout à l’heure!! J’ai maintenant un œil différent sur ce sommet qui ne m’est plus inconnu.
Il est quand même sympa mon ptit promontoire! (ça le fait mieux la photo en noir et blanc avec la coupe de cheveux non?)
Ah! Pour ceux qui n’arrive pas à envoyer leur mail à Jaidescheveuxblancsetjelevietresbien@georgesclooney.fr, c’est normal. Le temps que vous lisiez ces quelques lignes, ma boite mail a été saturée suite à un trop grand nombre de participants. Je ne pensais pas qu’il y ai autant de fans de Nespresso 😉
Plus de Batteries ici (Batteries de téléphone cette fois). Il faut dire qu’après 4h , une cinquante de photos, et quelques instagram, il ne faut pas trop en vouloir a mon portable…Il fait de son mieux et je ne lui rend pas toujours la vie facile.
Reste plus qu’a se laisser descendre….
Il y a toujours de beaux coins a découvrir sans forcément aller à l’autre bout du monde….Cherchez bien… Vous aussi vous avez sûrement une « terre inconnue » à quelques foulées de chez vous. Il faut juste un peu de curiosité, savoir oublier le chrono et se laisser porter par le plaisir de la découverte, sans prises de tête et toujours dans la joie et la bonne humeur!!! j’espère pouvoir garder cet esprit encore longtemps….
Merci à toi qui a eu le courage d’arriver jusqu’à cette dernière ligne…Tu mérites un café! 😉
(a ceux qui ne comprendrait pas ce propos….vous n’avez fait que regarder mes photos ) 🙂
Tout à commencé par une soudaine envie de Châtaignes…
CUISSON DES CHÂTAIGNES A L’EAU :
Mettez les châtaignes dans une casserole d’eau bouillante et laissez-les cuire environ 45 minutes. Il n’est pas nécessaire de les entailler, car elles se gonfleraient d’eau. En revanche, si vous…
Pour cuire des châtaignes il faudrait deja aller les ramasser!!!!
Mais où en trouver…..Voyons sur le net….
Sacré Google!! Toujours le mot pour rire celui là!
Alors, 9.5km ou 15km…. Oh, je devrais deja en trouver pas mal sur le petit parcours…
Inscription faite sur internet en un clin d’œil, après avoir payé 9€. j’espère qu’a ce prix on nous donnera un sac pour les ramasser!
Je me retrouve donc ce dimanche matin à l’heure du RDV, basket aux pieds.
Je récupère mon dossard et on nous donne même un petit sac pour mettre les châtaignes! SUPER! Je le trouve un peu petit, mais bon on fera avec 😉
Mais il ne va jamais y avoir assez de châtaignes pour tous le monde!! Qu’elle mouche m’a piquée ce matin, moi qui aime les sorties dominicales en solitaire?
Un peu tard pour faire demi-tour…
Soudain, un coup de feu retenti. Tous le monde se met à courir. Merde, les chasseurs sont aussi de la partie!!!
Ah non, ouf…. visiblement, c’est le départ qui est donné… Il faudrait que je participe à des courses plus souvent 😉
Tous le monde se rue maintenant vers la foret, je commence à comprendre que les premiers arrivés seront les premiers servis!!
Je réussi à canaliser un groupe avant l’entrée en foret!! C’est qui le chef des châtaignes!!! Que j’en vois pas un qui essaye de me doubler!!
ça grimpe, ça grimpe…Il y bien des châtaigniers et des bogues par terre, mais elles sont vides.. J’arrive par ici trop tard.
Voila enfin la tour Hertzienne, je sais que le sommet est atteint, et qu’on va entamer ensuite la grande descente sur Bresson.
Enfin je trouve un coin potentiellement intéressant. Vous ne voyez pas!!! Mais si! Sur ma droite! Elles sont là! Oh pas bien grosses mais j’en ai deux en vue!
Je vais pouvoir utiliser mon ptit sac!! 😉 Mission accomplie juste à temps. Maintenant à moi la grande descente!
IPOD calé sur la musique qui va bien, j’entame cette plongée tel un cheval fou, je cavale, double, zig zag, fait manger la poussière à certains, dévale, et fini même par m’envoler (si, si!) et me retrouver en etat d’apesanteur quelques minutes… Bref, le plein de sensations!!!
Il m’aura fallu une heure tout pile pour parcourir ces 9.5km et 300d+ et deux châtaignes.
A l’arrivée j’ai la chance de retrouver quelques amis venus faire le grand parcours, notamment un certain Fabien avec qui j’échange depuis quelques temps sur les réseaux sociaux. On partage une bière et une pizza ensemble. Lui aura fait les 15km en moins d’une heure dix… Superbe chrono!
Voila pour ce petit bout de Cross. Je me suis surtout bien amusé!!!
Bon, c’est pas que je m’ennuie avec vous, mais j’entends l’eau qui bout…
Ce dimanche matin, je suis parti faire mon footing sur les berges de l’Isère à l’est de Grenoble entre St Martin d’Hères et Gières. Rien de bien exceptionnel me direz vous….
C’est même un grand classique pour les Grenoblois.
Pourtant durant mes 8 km je n’ai jamais longé ce fleuve…
Alors?
Où ai- je bien pu courir???
La réponse est pourtant dans cette vue de Google. Nous sommes dans la zone du Domaine Universitaire de Grenoble. Pour vous repérer, Ikea se trouve en bas à droite, prés du nœud routier en forme de 8, (coincé entre la rocade sud et la voie SNCF).
Alors? Une idée?
Je vous aide un peu… Regardez bien cette superposition avec une vue de 1948… Vous ne voyez toujours rien??
Voici quelques éclaircissements qui devrait vous mettre sur la piste :
Pour cela remontons (une fois de plus) le temps et retrouvons nous en 1729.
Voilà ce qui nous est rapporté dans le registre de la Chambre des comptes :
« 1729. Dans la nuit du 13 au 14 Juillet. Lundy l’Izère a rompu et quitté son ancien lit au dessus du pré Eynard du côté de la Tronche entre deux et trois heures du matin ; dans la nuit elle abandonna son ancien lit qui etait à St Martin d’Hères. »
Et oui!
Suite à une crue un peu plus forte que les autres, l’Isère décida cette nuit là de tracer tout droit..
Apres quelques manipulations cartographiques, je reproduis ce parcours sur la carte d’aujourd’hui et me rend compte que de nombreuses routes suivent encore cet ancien lit et qu’il me peut etre possible de faire ces 8 km en course à pied.
N’ayant pas de montre permettant de récupérer un fichier GPS, il ne me reste plus qu’a mémoriser « mentalement » ce parcours grâce à street view et trouver comment gérer certains passages techniques (voie ferrée, autoroutes et bâtiments..).
Et voila donc ma trace (petit bug info sur le debut du parcours) : 8km avec des zones faciles à suivre et d’autres plus compliquées, notamment dans le domaine Universitaire, où je me suis trouvé bien souvent en « plein milieu de l’Isère », la faute à de nombreux bâtiments infranchissables 😉 Vous pouvez cliquer sur la vue ci dessous pour télécharger cette trace et les photos géolocalisées de cette sortie qui apparaitrons dans Google Earth.
Ce parcours a été réalisé en été et un dimanche matin.. heureusement peu de monde a ce moment là, et les quelques personnes ou voitures que j’ai pu croisé on bien du ce demander pourquoi je zigzaguai entre des bâtiments dans un domaine universitaire désertique à cette période de l’année.
Voila encore une sortie qui m’aura fait prendre conscience du temps qui passe et qui m’aura éclairé sur le nom d’une rue qui m’interpelait depuis bien longtemps :
Je sais maintenant pourquoi cette rue (placée au cœur du méandre) porte ce nom, et je ne pourrai maintenant plus passer dans ce quartier sans penser à ce délaissé.
Encore une belle leçon d’histoire durant ces 8 km de berges « virtuelles ».
Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir, pour dissiper les ténèbres qui le couvrent. Félicité Robert de Lamennais (1854)
Aujourd’hui voila tout pile 7 ans que je vous fais partager mes petits moments de course à pied.
Grâce à vous je me suis dépassé,
Grâce à vous j’ai aiguisé ma curiosité et mon goût pour l’histoire et la géographie de ma région,
Grâce à vous j’ai été créatif,
Grâce à vous j’ai amélioré mon orthographe (j’ai dit amélioré 😉 )
Grâce à vous j’ai fait des rencontres et des voyages inattendus,
Grâce à vous je me suis fait des amis lointains, (mais si proches) et qui me sont restés fidèles.
Grâce à vous j’ai partagé sur la toile des centaines de photos de moments inoubliables en solo ou avec vous.
Grâce à vous j’ai pris plaisir durant des heures et des heures à discuter par commentaires sur les blogs, ou par messanger sur le net, sur des sujets graves ou plus légers et pas toujours en relation avec la course a pied.
Grâce à vous, j’ai appris à faire des petits montages vidéos qui me permettre de revivre pour toujours quelques unes de mes plus belles sorties.
Grâce à vous j’ai découvert à distance des endroits ou pays que je ne connaissais pas jusqu’à lors.
Grâce à vous je me suis construit et j’ai muri.
Pour finir,
Grâce à lui Je ne serais pas en train d’écrire ce billet aujourd’hui.
Lui, c’est Lamiricoré, qui un jour il y a un peu plus de 7 ans m’a incité, tout comme lui, à faire mes premiers pas sur le net.
Sans lui je n’aurais pas connu un grand nombre d’entre vous et vécu tous ce que j’ai vécu ces dernières années (j’y reviendrais bientot dans un autre billet)
MERCI A TOUS!!
Dans cette petite vidéo vous vous retrouverez certainement quelque part entre ses deux arbres immuables, pris en photos durant ses 7 dernières années à différentes saisons.
Ils sont pour moi, tous comme vous :
Toujours présents et les témoins du temps qui passe…
Ce matin c’est un peu avant 8h que je me suis décidé a prendre le départ pour un petit tour sans réel objectif. Mon but premier étant juste de ne pas trop faire de D+ et privilégier durée et distance, n’étant pas au Top en ce moment. Je me suis alors dirigé vers Tavernolles en pensant aller du côté du Fort de Montavie.
Mais chemin faisant, je me suis dit que vu l’heure, j’avais encore une chance de pouvoir aller voir le départ du Cross du Pain à Brié donné à 9h.
Me voila décidé. Ne voulant pas rejoindre Brié par la route Napoleon (trop fréquentée), je suis parti par des petits chemins qui m’ont fait passer par une partie du parcours du Cross. Mais en faisant ce petit détour, l’heure a tournée ; Et je suis arrivé sur place juste à temps pour voir partir le 15km.
Je profites alors de 15′ de répit et croise quelques amis avant de voir partir le 10km.
Ce sympathique cross passe sur les crêtes d’Herbeys, endroit que j’affectionne tout particulièrement, avec un parcours dans le sens de la descente cette année. La vue y est magnifique! La preuve :
Mon objectif atteint, il me fallait rentrer au plus court, alors…j’ai pris la Nationale pour aller plus vite sur une petite partie du retour.
Pendant ce temps, les coureurs du 15 km s’étiraient dans la montée sur la colline des 4 Seigneurs.
Dans la descente sur Eybens, je retrouve encore la Route Napoleon…Si, si…. Avant elle passait là!!!
Et un petit passage en bordure du ruisseau le Verderet.
Une sortie bien sympa et non prévue , qui m’aura fait parcourir 15km, rencontrer des copains, assister aux départs du Cross du pain et qui du coup m’aura moi aussi fait rentrer à la maison la baquette à la main 😉
Hier, j’avais décidé de partir sur la digue, dans le but de faire une sortie cool en mode « dégraissage ». Il fait dire que mes petits soucis de jambe ont rendu mes sorties D+ moins régulières et j’ai du coup accusé une petite surcharge dont je voudrais bien me débarrasser.
Je partais pour la première fois sur la portion en direction de la ville et comme cette digue longe aussi l’autoroute, j’avais, bien sur, pris mon vieux compagnon « Ipod Shuffle », dans lequel j’avais au préalable « glissé » le CD des musiques de Star Wars dirigé de main de maître par le génial John Williams. j’avais hâte de vivre cette expérience..
Je ne savais pas encore où cela allait me mener. Mais branchons tout d’abord la musique :
Me voilà parti… J’hésite encore à passer la passerelle et partir coté Nord.. Mais je suis déjà attiré par la ville et le côté obscur…
Sur ma droite, Surprise! Quelques Ewok me mettent en garde et m’incitent à rebrousser chemin.. je fais mine de ne pas les voir et poursuis ma course
rien de rassurant par ici… C’est quoi ça!!!! L’enclos à l’air fermé….J’accélère un peu le rythme et les BPM montent d’un cran…
Mais que ce passe t’il sur le Néron? Incroyable!!! je dois continuer pour en savoir plus…
Je ne sais pourquoi mais à ce moment là je me sens observé… Que dis je!!! je suis maintenant poursuivi pas deux clones!!
Coté Vercors, c’est pas mieux! Le vaisseau impérial semble avoir pris possession des moyens de communications..
Sur mon chemin un message codé…Mais que veut on me faire comprendre…?
Je suis de nouveau pris à parti…Je fait un signe amicale..mais on veut me faire faire demi tour!! J’hésite à arrêter l’expérience ici… et couper le son..
Non, je n’en ferais rien!!! C’est trop extraordinaire comme sensations et je ne veux pas que tout s’arrête ici, et devoir finir ce « run » en mode « standard ».
Je passe maintenant sous une piste d’atterrissage
Et en arrivant au pont d’Oxford j’aperçois quelques clones et file à leurs insus..
Plus j’approche de Grenoble et plus ça se complique.. Ici je ne passerais pas!! Au vu de ce Tag, je comprends que la Bastille est deja tombée dans le côté obscur..
Me voila obligé de prendre un autre itinéraire qui me fait longer une passerelle et je manque de me faire happer par un engin inter-galactique, dans une course en avant..Mais vers où?
Là je sens que je deviens de plus en plus gênant… Dois je garder mon casque ou tout arrêter là? Allez encore quelques instants de sensations magiques
Maintenant je crois que je n’ai plus le choix!!!!! 🙂 Il me faut faire demi tour..
Je me sauve en courant le plus rapidement possible…
Comme le font beaucoup d’autres personnes..
Sur le chemin du retour je découvre que le Néron sert de base arrière
Plus que quelques mètres avant l’arrivée, je repasse de l’autre coté de la digue….
Je pose mes écouteurs et arrête mon chrono…
Voila un excellent moment passé! Je me suis bien amusé durant cette sortie, dans un lieu que je ne connaissais pas, et sans savoir où cette musique »symphonique » allait m’emmener. Courir en s’amusant et se faisant plaisir! quoi de mieux.. Moi qui n’aime pas la digue, j’en ai maintenant une autre vision.
Vous aussi essayez, et faites vous une « Star Wars Experience »! ça vaut quelques manèges à sensations 😉
il faut juste faire un peu marcher son imaginaire….
Samedi 02 Avril, c’est à dire dans quelques jours seulement, j’aurais le plaisir de courir quelques kilomètres avec un autre blogueur Grenoblois, avec qui je partage la même conception du Trail. Il s’agit de Yoan, alias « Trail de plaisanterie« .
Je crois qu’a tous les deux on a dû « photographiquement parlant » cartographier une bonne partie de l’agglo!! Il n’y a qu’a jeter un coup d’œil sur Instagram pour s’en rendre compte 🙂
Même si nous parcourons les différents massifs qui entourent la métropole Grenobloise, nous avons chacun notre terrain de jeu favori. Et quand Yoan explore le Rachais et le St Eynard, je suis souvent de l’autre coté de la ville sur ma colline 😉
Il fallait bien qu’un jour nous nous retrouvâmes!!! Et ce fut en Mai 2015 que nous fîmes une sortie commune dans un « no man’s land » du côté d’Échirolles.
Sachant que je connais bien la colline des 4 Seigneurs, il m’a proposé de l’accompagner sur deux forts : Murier et 4S.
Et ça sera avec grand plaisir!
Il faut dire que comme le révèle Strava, j’ai bien « zoné » dans le coin 😉
Pour l’instant le temps devrait aussi être de la partie :
Une journée qui va commencer pour lui à 6h du matin avec les deux premiers forts (Bastille et St Eynard) et le plus gros D+.
Puis, on devrait se retrouver en milieu de matinée (9h45-10h45), et je le laisserai filer sur Montavie et Comboire où se joindrons a lui d’autres accompagnateurs.
Tous ça dans un esprit Trail, à savoir, du plaisir, du partage, sans contraintes horaires et sans stress.
POUR INFO : Patience….vous ne comprendrez le titre de ce billet qu’à la fin de celui ci 🙂
C’est le 24 Janvier dernier que je découvrais pour la première fois la ville de Séchilienne. Voila un parcours que je m’étais concocté quelques jours avant. Une montée sèche pour rejoindre le col de la madeleine quelques 1000m au dessus.
Le départ de cette sortie ne pouvait que m’enchanter. Superbe ruines que ce château du XVème siècle, détenu par la puissante famille des Alleman durant trois ou quatre siècles, mais malheureusement incendié par d’autres Allemands durant la deuxième guerre mondiale..Il me faudra deja 10 bonnes minutes pour quitter les lieux 😉
Me voici lancé dans une interminable montée sans soleil, sur d’anciens chemins vicinaux bordés de pierres.
Séchilienne, encaissée au creux de deux massifs n’offre pas un ensoleillement très important surtout à cette période de l’année, et vers 9h, seuls les hauts sommets de l’Oisans reçoivent leurs premiers rayons.
En arrivant aux « Thiebauds » je fais un bond de quelques décennies dans le passé… Me voici au début du XXème siècle. Surprenant hameau!
Je vais ici de surprise en surprise… Voici un magnifique four à pain. C’est un régal!
Des maisons abandonnées et des vestiges qui mettent en évidence l’existence de mines dans le secteur. En effet, jusqu’en 1914, il y avait 5 ou 6 petites galeries exploitant des filons de quartz minéralisé en plomb-zinc. Ceci explique cela!
Sur ce que j’appellerai la place principale du hameau trône un « monument » atypique!
Et un peu plus loin me voila dans les années 70 avec cette belle Méhari!!! 🙂
Après cet intermède qui m’aura bien fait sourire, mon ascension se poursuit avec la rencontre des premiers rayons de soleil mais aussi les premières traces de neige.
Je rejoins enfin la route du Mont Sec, la neige est bien présente maintenant, Une petite pause ravito et je me dirige vers le col de la Madeleine
Voila la récompense de cette courte montée de plus de 900m de D+. Un plateau couvert de neige, du soleil et le plaisir d’être seul au monde! Tout ça rien que pour moi….je suis sur un nuage…
Je me pause au belvédère pour admirer notamment « le grand Serre », mais aussi le Taillefer et la Matheysine 😉
D’ici je me rends compte de « ma » grimpette, et aussi que Séchilienne est toujours dans l’ombre à plus de 10h30…
Il faut maintenant continuer ma route pour retourner dans la vallée. Au passage je découvrirai de belles granges comme celle ci
Vient ensuite une descente sur des « pavies » (glissants) qui suivent de jolis ruisseaux. « Le mot pavie, désigne les vieux chemins pavés qui permettaient de faire passer un tombereau ou trainer quelques sapins. Pavé de gros cailloux irréguliers pris sur place et bordé de murs, lors des crues, les pavies servaient aussi de canal pour limiter les dégâts. » (source : les environs de Grenoble…à pied)
Voila un retour plus que technique avec quelques glissades. Les chevilles ont bien travaillées!
La « houille blanche » est présente ici, avec cette conduite forcée qui semble être toujours en fonction et qui finie sa course dans une petite cabane en contre bas.
Retour enfin au point de départ avec ce château moyenâgeux qui se dressait en son temps comme une sentinelle aux portes de l’Oisans.
Je rejoindrai ma voiture vers 11h25 après une belle matinée à la découverte de cette région de l’Isère.
Pour ceux dont le titre de ce billet aurait éveillé la curiosité, voici enfin l’explication tant attendue!!
C’est à 11h31 exactement que j’aurais reçu, après coup mon dossard, pour cette superbe sortie,
et c’est quelques jours plus tard que j’aurais découvert, par courrier, le coût de mon inscription…
Je vous laisse cliquer sur mon dossard pour en savoir plus!! 🙂
Et oui!!! ça fait cher le kilomètre!….Mais bon, pour une fois…
Si je reviens dans le coin, je saurais être plus vigilant 😉
Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas un compétiteur et que mes participations à des épreuves chronométrées sont choses rares.
Le minimum « légal » étant pour moi, le Cross des enfants malades. C’est surtout pour y participer que je vais voir une fois par an mon médecin pour obtenir le fameux « certificat ». Sésame obligatoire pour épingler un dossard et faire surtout une bonne œuvre.
Cette année l’annulation du Cross (pour des raisons de sécurité), m’aura fait gagner le trophée TTT challenge du :