Quand une croix peut en cacher une autre…

C’est en allant fouiner dans ma petite brocante préférée que je suis tombé sur un guide des années 50  des promenades autour de Grenoble.

0.25€ plus tard, j’avais ce sésame entre les mains.

A la page concernant « la Bastille » un chemin en direction d’une croix dite « de Quinsonnas » m’intrigue…

Je ne suis pas un grand connaisseur du coin mais il ne me semble pas avoir entendu parler, ni vu, quoi que ce soit concernant un topo sur cet endroit chez les spécialistes du secteur comme « Trail de plaisenterie » ou Lamiricoré.  Étrange….

Rien non plus sur les cartes IGN..

Alors, ce jeudi 19 Janvier, l’occasion se prêtant à une sortie dans le coin, je me suis mis en quête de la trouver.

La « vague de froid » étant passée par là, la montée jusqu’à la Bastille ressemblait plus à une immense piste de glace qu’à un sentier pédestre.

Tant mieux!

J’allais enfin pouvoir sortir mes YAKTRAX achetés avant l’hiver dernier et qui sont restés au placard depuis plus d’un an.

   

Je peux vous dire qu’à 8h du matin avec -7°C, et dans ces conditions, j’étais le seul à m’aventurer sur cette exceptionnelle « ice road » qui en temps normal est sur-fréquentée. ça tombe bien c’est tout ce que j’aime!!! La Bastille en mode  « seul au monde » un privilège!

J’arrive au niveau de l’enceinte Haxo, avec ses bastions et casemates, en même temps que les premiers rayons du soleil.

Pas de touriste non plus, puisque le téléphérique est à l’arrêt pour la mise en place d’un nouveau câble porteur. Image bien insolite dans cette ambiance calme et froide.

 

Quelque soit l’heure ou le jour, la vue d’ici est toujours un enchantement..

En arrivant au Mémorial du Mont Jalla, je peux repérer mon objectif. Il ne me reste plus qu’à trouver le bon chemin. Direction le GR9 pour commencer.

La chance est avec moi, puisque avant de perdre de vue la croix, je vois qu’il y a quelqu’un en son sommet.  Les traces laissées dans la neige vont m’aider à trouver la bonne bifurcation, et c’est au niveau de cette « croix jaune » que je vois des pas….ça semble être par ici… Mais rien de visible pour le moment…

La voila enfin!!!! Petite discussion avec les deux randonneurs que je croise ici. Je les remercie de m’avoir fait la trace! Sans neige, ça aurait été plus compliqué.

Mais pourquoi cette croix perdue en pleine foret? Voici la réponse :

Ce lieutenant, dont le père à été maire de St Egreve durant l’occupation, pris le nom de « Fiancey » en référence à une des propriétés de sa famille.  Aujourd’hui, dans cette ville, un parc, où il fait aussi bon courir, porte son nom. Il n’aura pas eu le temps de combattre bien longtemps, puisqu’il sera abattu en ce lieu 4 jours seulement après son enrôlement.  Il est aujourd’hui enterré au cimetière de la Monta à St Egreve. Je vous laisse lire l’article de Jean-Michel Diebolt pour en savoir plus sur ce personnage.

Cet endroit chargé d’histoire est aussi un superbe point de vue. Un lieu insolite à l’écart des sentiers battues où il fait bon se ressourcer.

Après avoir flâné en ce lieu quelques minutes,  je reprendrai le chemin du retour par la Bastille, avec le plaisir d’avoir fait encore une bien belle découverte…

Si je suis resté évasif sur l’itinéraire qui mène à cette croix, ça n’est pas anodin…. A vous maintenant de trouver le bon chemin avec les quelques indices dévoilés plus haut.

Alors, lâchez le chrono et soyez curieux!

Les beaux endroits se méritent…

 

 

 

 

Mont Saint Eynard : Bien plus religieux que militaire

Ce dimanche 11 Decembre, c’est du côté de la Chartreuse plus particulièrement Au « St Eynard » que je suis aller prendre un bol d’air et faire une bien belle découverte qui m’aura, une fois de plus, fait remonter le temps…

st-eynard-parcours

 

Alors que la température dans la cuvette Grenobloise avoisine les -3°c à 8h, c’est avec un joli 1°c que je prends le départ du Col de Vence (782m). Inversion thermique « habituelle » de ces jours d’hiver anticycloniques, où il fait plus chaud en altitude qu’en plaine.

Battons et sac à dos, je m’élance pour la « classique », mais exigeante, grimpette jusqu’au Fort. La pollution plane au dessus de l’agglo.. C’est indéniable…

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J’arrive ici en 45′ pour 700D+ (arrêts photos comprises) sans avoir souffert. Je suis satisfait.

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Même si toujours aussi impressionné par cette véritable forteresse d’altitude construite en 1879, je sais que ce n’est pas ici qu’il faut chercher les plus anciens murs de pierres….. Aujourd’hui j’ai une autre quête…plus spirituelle que militaire…

Saint Eynard….. Saint Eynard…Bizarre pour un nom de Fort militaire non? Mais qui était ce Saint homme? Que c’est il passé par ici il a a quelques siècles, bien avant l’arrivée des militaires…

st-eynard

Et bien, après une belle balade sur les crêtes aux pieds des falaises abruptes de ce massif,

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c’est à quelques centaines de mètres de dénivelés plus bas que je trouverais ma réponse.

fort-st-eynard-depuis-col-de-vence-28-juillet-10-pres

Et oui. Un Ermitage!! Saint Eynard, Chartreux, y aurait vécu vers 1150.

Il se situe le long de la « galerie », sangle magnifique, qui longue sous la falaise jusqu’au Pas Guiguet. Pas, qui permettait de rejoindre les crêtes (passage désormais déséquipé car devenu  dangereux à cause d’éboulements).  On voit bien sur cette carte du XVIIIème siècle, antérieur à la construction du fort, que le chemin principale n’était pas celui d’aujourd’hui.

trace-st-eynard-carte-1860

Un siècle plus tard, vers 1875-1879 lors de la construction du fort voici les différentes ascensions possibles qui menaient à la « galerie ».

st-eynard-grenoble-et-ses-curiosites
Extrait de « Grenoble son histoire et ses curiosités« 

Un passage superbe avec près de 300m de falaises au dessus de la tête.. Et tout autant en dessous,

st-eynard-sous-la-falaise

pour arriver enfin ici, dans ce lieu magique..Coupé du monde..

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On prétend que Saint Bruno et ses compagnons auraient, dans un premier temps, occupé cet endroit exigu avant de s’installer à Casalibus (actuelle monastère de la grande Chartreuse) et qu’ensuite, Saint Eynard, leur contemporain et ami, l’aurait choisi pour ermitage.

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur ce lieu chargé d’histoire je vous conseille ce site : http://biviers.free.fr/hist/faissia.htm

Je resterai ici un bon moment à méditer sur ces marches d’escaliers sculptées dans la roche, et à m’imaginer comment la vie pouvait être ici en 1150.. Peut être que la configuration de la falaise était différente a cette époque..

 

st-eynard-ermitage

Cette représentation de St Bruno, n’évoque t elle pas ce lieu, avec cette corniche au dessus de lui?

st-bruno

C’est là que je rebrousserai chemin en me disant que c’est peu être bien là, dans cet endroit modeste et exigu, que la « Grande Chartreuse » est née…

Suivez moi maintenant sur les crêtes, puis sur ce lieu mystérieux et historique que j’ai pris le temps d’explorer :

 

Ces pierres m’ont parlé et transmis leur histoire..  Je suis reparti avec une certaine zénitude et une paix intérieure. Heureux d’avoir découvert ce lieu intime, rendu aujourd’hui bien trop discret par la puissance militaire d’un fort… qui porte pourtant le nom d’un saint..

 

houx

Je dédie ce billet à Sébastien Bertholet, trailer disparu ce même jour, dans l’après midi, à quelques foulées d’ici, du côté de Chamechaude…

 

 

 

Courir dans les méandres du passé

Ce dimanche matin, je suis parti faire mon footing sur les berges de l’Isère à l’est de Grenoble entre St Martin d’Hères et Gières. Rien de bien exceptionnel me direz vous….

C’est même un grand classique pour les Grenoblois.

Pourtant durant mes 8 km je n’ai jamais longé ce fleuve…

Alors?

Où ai- je bien pu courir???

La réponse est pourtant dans cette vue de Google. Nous sommes dans la zone du Domaine Universitaire de Grenoble. Pour vous repérer, Ikea se trouve en bas à droite, prés du nœud routier en forme de 8, (coincé entre la rocade sud et la voie SNCF).

Alors? Une idée?

image 2016 meandre isere

 

Je vous aide un peu… Regardez bien cette superposition avec une vue  de 1948…  Vous ne voyez toujours rien??

 

gif meandre

 

Voici quelques éclaircissements qui devrait vous mettre sur la piste :

Pour cela remontons (une fois de plus) le temps et retrouvons nous en 1729.

Voilà ce qui nous est rapporté dans le registre de la Chambre des comptes :

« 1729. Dans la nuit du 13 au 14 Juillet. Lundy l’Izère a rompu et quitté son ancien lit au dessus du pré Eynard du côté de la Tronche entre deux et trois heures du matin ; dans la nuit elle abandonna son ancien lit qui etait à St Martin d’Hères. »

Et oui!

Suite à une crue un peu plus forte que les autres, l’Isère décida cette nuit là de tracer tout droit..

 

carte 1737

 

Apres quelques manipulations cartographiques, je reproduis ce parcours sur la carte d’aujourd’hui et me rend compte que de nombreuses routes suivent encore cet ancien lit et qu’il me peut etre possible de faire ces 8 km en course à pied.

google tracé

N’ayant pas de montre permettant de récupérer un fichier GPS, il ne me reste plus qu’a mémoriser « mentalement » ce parcours grâce à street view et trouver comment gérer  certains passages techniques (voie ferrée, autoroutes et bâtiments..).

Et voila donc ma trace (petit bug info sur le debut du parcours)  :  8km avec des zones faciles à suivre et d’autres plus compliquées, notamment dans le domaine Universitaire, où je me suis trouvé bien souvent en « plein milieu de l’Isère », la faute à de nombreux bâtiments infranchissables 😉  Vous pouvez cliquer sur la vue ci dessous pour télécharger cette trace et les photos géolocalisées de cette sortie qui apparaitrons dans Google Earth.

Ancien Meandre de l'Isère

Ce parcours a été réalisé en été et un dimanche matin.. heureusement peu de monde  a ce moment là, et les quelques personnes ou voitures que j’ai pu croisé on bien du ce demander pourquoi je zigzaguai entre des bâtiments dans un domaine universitaire désertique à cette période de l’année.

Voila encore une sortie qui m’aura fait prendre conscience du temps qui passe et qui m’aura éclairé sur le nom d’une rue qui m’interpelait depuis bien longtemps  :

tour de l'eau

Je sais maintenant pourquoi cette rue (placée au cœur du méandre) porte ce nom, et je ne pourrai maintenant plus passer dans ce quartier sans penser à ce délaissé.

Encore une belle leçon d’histoire durant ces 8 km de berges « virtuelles ».

 

Le passé est une lampe placée à l’entrée de l’avenir, pour dissiper les ténèbres qui le couvrent.
Félicité Robert de Lamennais  (1854)

Mon Cross du Pain :)

 

Ce matin c’est un peu avant 8h que je me suis décidé a prendre le départ pour un petit tour sans réel objectif. Mon but premier étant juste de ne pas trop faire de D+ et privilégier durée et distance, n’étant pas au Top en ce moment. Je me suis alors dirigé vers Tavernolles en pensant aller du côté du Fort de Montavie.

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Mais chemin faisant, je me suis dit que vu l’heure, j’avais encore une chance de pouvoir aller voir le départ du Cross du Pain à Brié donné à 9h.

Me voila décidé. Ne voulant pas rejoindre Brié par la route Napoleon (trop fréquentée), je suis parti par des petits chemins qui m’ont fait passer par une partie du parcours du Cross. Mais en faisant ce petit détour, l’heure a tournée ; Et je suis arrivé sur place juste à temps pour voir partir le 15km.

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Je profites alors de 15′ de répit et croise quelques amis avant de voir partir le 10km.

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Ce sympathique cross passe sur les crêtes d’Herbeys, endroit que j’affectionne tout particulièrement, avec un parcours dans le sens de la descente cette année. La vue y est magnifique! La preuve :

Mon objectif atteint, il me fallait rentrer au plus court, alors…j’ai pris la Nationale pour aller plus vite sur une petite partie du retour.

Pendant ce temps, les coureurs  du 15 km s’étiraient dans la montée sur la colline des 4 Seigneurs.

cross du pain

Dans la descente sur Eybens, je retrouve encore la Route Napoleon…Si, si…. Avant elle passait là!!!

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Et un petit passage en bordure du ruisseau le Verderet.

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Une sortie bien sympa et non prévue , qui m’aura fait parcourir 15km, rencontrer des copains, assister aux départs du Cross du pain et qui du coup m’aura moi aussi fait rentrer à la maison la baquette à la main 😉

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ça valait bien ses 3,5€ le kilomètre!


POUR INFO :  Patience….vous ne comprendrez le titre de ce billet qu’à la fin de celui ci 🙂


C’est le 24 Janvier dernier que je découvrais pour la première fois la ville de Séchilienne. Voila un parcours que je m’étais concocté quelques jours avant. Une montée sèche pour rejoindre le col de la madeleine quelques 1000m au dessus.

sechilienne

Le départ de cette sortie ne pouvait que m’enchanter. Superbe ruines que ce château du XVème siècle, détenu par la puissante famille des Alleman durant trois ou quatre siècles, mais malheureusement incendié par d’autres Allemands durant la deuxième guerre mondiale..Il me faudra deja 10 bonnes minutes pour quitter les lieux 😉

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Me voici lancé dans une interminable montée sans soleil, sur d’anciens chemins vicinaux bordés de pierres.

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Séchilienne, encaissée au creux de deux massifs n’offre pas un ensoleillement très important surtout à cette période de l’année, et vers 9h, seuls les hauts sommets de l’Oisans reçoivent leurs premiers rayons.

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En arrivant aux « Thiebauds » je fais un bond de quelques décennies dans le passé… Me voici au début du XXème siècle. Surprenant hameau!

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Je vais ici de surprise en surprise… Voici un magnifique four à pain.  C’est un régal!

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Des maisons abandonnées et des vestiges qui mettent en évidence l’existence de mines dans le secteur. En effet,  jusqu’en 1914, il y avait  5 ou 6 petites galeries exploitant des filons de quartz minéralisé en plomb-zinc. Ceci explique cela!

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Sur ce que j’appellerai la place principale du hameau trône un « monument » atypique!

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Et un peu plus loin me voila dans les années 70 avec cette belle Méhari!!! 🙂

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Après cet intermède qui m’aura bien fait sourire,  mon ascension se poursuit avec la rencontre des premiers rayons de soleil mais aussi les premières traces de neige.

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Je rejoins enfin la route du Mont Sec, la neige est bien présente maintenant, Une petite pause ravito et je me dirige vers le col de la Madeleine

 

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Voila la récompense de cette courte montée de plus de 900m de D+. Un plateau couvert de neige, du soleil et le plaisir d’être seul au monde! Tout ça rien que pour moi….je suis sur un nuage…

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Je me pause au belvédère  pour admirer notamment « le grand Serre », mais aussi le Taillefer et la Matheysine 😉

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D’ici je me rends compte de « ma » grimpette, et aussi que Séchilienne est toujours dans l’ombre à plus de 10h30…

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Il faut maintenant continuer ma route pour retourner dans la vallée. Au passage je découvrirai de belles granges comme celle ci

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Vient ensuite une descente sur des « pavies » (glissants) qui suivent de jolis ruisseaux.  « Le mot pavie, désigne les vieux chemins pavés qui permettaient de faire passer un tombereau ou trainer quelques sapins. Pavé de gros cailloux irréguliers pris sur place et bordé de murs, lors des crues, les pavies servaient aussi de canal pour limiter les dégâts. » (source : les environs de Grenoble…à pied)

sechilienne mont sec col madeleine 24 janv 16 cap (167)

Voila un retour plus que technique avec quelques glissades. Les chevilles ont bien travaillées!

La « houille blanche » est présente ici, avec cette conduite forcée qui semble être toujours en fonction et qui finie sa course dans une petite cabane en contre bas.

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Retour enfin au point de départ avec ce château moyenâgeux qui se dressait en son temps comme une sentinelle aux portes de l’Oisans.

sechilienne mont sec col madeleine 24 janv 16 cap (195) sechilienne mont sec col madeleine 24 janv 16 cap (194)

Je rejoindrai ma voiture vers 11h25 après une belle matinée à la découverte de cette région de l’Isère.

Pour ceux dont le titre de ce billet aurait éveillé la curiosité, voici enfin l’explication tant attendue!!

C’est à 11h31 exactement que j’aurais reçu, après coup mon dossard, pour cette superbe sortie,

et c’est quelques jours plus tard que j’aurais découvert, par courrier, le coût de mon inscription…

Je vous laisse cliquer sur mon dossard pour en savoir plus!! 🙂

 

dossard

 

Et oui!!!  ça fait cher le kilomètre!….Mais bon, pour une fois…

Si je reviens dans le coin, je saurais être plus vigilant 😉

 

 

Zéro Kilomètre et Kilomètre Zéro

Et non! Vous ne me retrouverez pas encore cette année dans le fameux

classement du TTT challenge 2015 !

Et pour cause…..

Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas un compétiteur et que mes participations à des épreuves chronométrées sont choses rares.

Le minimum « légal » étant pour moi, le Cross des enfants malades.  C’est surtout pour y participer que je vais voir une fois par an mon médecin pour obtenir le fameux « certificat ». Sésame obligatoire pour épingler un dossard et faire surtout une bonne œuvre.

Cette année l’annulation du Cross (pour des raisons de sécurité), m’aura fait gagner le trophée TTT challenge du  :

Zéro kilomètre en compétition

zero kilo

C’est pas beau ça!

Zéro T-shirt, zéro médaille, zéro prépa, zéro stress, zéro blessure 😉

 

En parlant de Zéro kilomètre,

un trophée…. Je m’en suis inventé un depuis plusieurs années.

Celui là a une certaine valeur à mes yeux. Une satisfaction personnelle.

Un peu comme le plongeur en apnée qui remonte avec sa plaque justifiant sa descente.

Durant des années lors de mes montées au fort des 4 seigneurs, j’ai eu besoin de redescendre avec ce trophée. (aujourd’hui, je me suis un peu calmé..)

Et oui, comme certain ont pu le constater lors de sorties Off : Je n’ai pas l’œil que du côté des montagnes, n’est-ce pas Juliette? 😉

Voila au fil des saisons et des années  « Mon trophée » :

(Il s’agit du kilomètre zéro avec ses 799m d’alt. Départ de la route qui monte jusqu’au fort).

 

Pour les mordus de chiffres, voila tout de même « mon bilan », si je puis dire, pour cette année 2015  (données Garmin) :

cap 2015

Et aussi beaucoup de moments partagés avec les Z’amis en toute simplicité….

….A revivre en 2016 et suivantes…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20, 20 km en ce 20 Décembre de printemps

 

 

2020

Ce dimanche matin c’est à 7h56 que je me suis décidé à prendre le départ pour une sortie….Sans réel objectif. Parti dans un premier temps pour monter au fort des 4 seigneurs. De routes en chemins, je me je suis emmené moins haut mais bien plus loin : Du coté des Crêtes d’Herbeys.

Après une brume bien froide de fond de vallée,  je prends la montée classique pour les 4S et j’arrive en dessous de Romage au bon moment!

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L’oublie de mes gants ne m’aura perturbé que jusqu’ici…. Une douceur se fait déjà sentir et je n’ai plus du tout froid aux doigts.

Au fur et à mesure que je grimpe, le Vercors s’illumine et je suis bien souvent dos à la montée pour ne pas rater une miette de ce spectacle :

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C’est en arrivant à Romage que je décide de prendre la route qui rejoint Herbeys…Envie de faire un peu des kilomètres, plus que du D+ « dré dans le pentu »…il faut dire qu’avec mes sorties 12/14 j’ai déjà un bon cumul sur ce mois de décembre  (4390m)… A cette allure, je devrais atteindre le sommet du Mont Blanc avant la fin de l’année 🙂

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En arrivant à Villeneuve d’Uriage, la fraicheur se fait de nouveau sentir…Cette combe n’est pas souvent ensoleillée et je trouve ici pour la première fois depuis mon départ un sol gelé et même glissant sur la route, ce qui m’oblige à prendre le bas coté. Mais j’y trouve aussi un magnifique arbuste fleuri..Bizarre..

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Après recherche sur le net il s’agit de Viburnum Bodnantense « Dawn ». Arbuste qui fleurit bien en hiver…Mais tout de même précocement cette année.

Me voila lancé sur les crêtes d’Herbeys. Le temps est splendide et le soleil est sur le point de sortir de derrière le massif de Belledonne.

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Le voila enfin! Moment magique!

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Cela coïncide avec ma descente sur cette crête. Tout s’illumine alors, et de  surprenantes couleurs chaudes pour cette saison ajoutent encore un peu plus de magie.

J’ai entre les oreilles à ce moment là, ce morceau de Parov Stelar….

Je ne cours plus : Je vole! Je suis dans une euphorie inexplicable…

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les cretes d'Herbeys en entier 20km cap 20 dec 15 (173)

 

les cretes d'Herbeys en entier 20km cap 20 dec 15 (194)

J’ai pour la première fois trouvé le bon chemin qui m’a permis d’effectuer la totalité de cette crête. Il me faut maintenant penser au retour… Il y a bien la route Napoléon, mais je n’ai pas envie de faire « du bitume » comme cela m’était arrivé une fois. Alors je pars un peu au feeling sur un petit chemin qui m’emmène à un hameau et à une intersection.. Que faire?

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Un chance ici, deux personnes se promènent et je leurs demande si le chemin forestier qui se présente face à moi mène quelque part.. On me dis : « Oui, Herbeys! » Ok, merci! ….Je file alors et semble entendre au loin : « mais ça monte!!!! » Je m’en doutais un peu…

Il commence presque à faire chaud au soleil et la fatigue se fait ressentir…je ne sais pas trop où je vais, mais le sens de ce chemin me parait logiquement arriver vers Herbeys..Ensuite il me restera plus qu’a redescendre.

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Sur le dernier kilomètre, plus je descends vers la ville et plus la brume se fait dense..

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Et le froid s’accentue.. Ma montre m’annonce 19km800…Alors, une dernière petite ligne droite jusqu’au bout de la rue pour le fun et pour voir s’afficher 20.20km 😉 comme ce fut le cas en Avril dernier (on s’amuse comme on peut)

Ici le soleil n’a pas encore franchi la colline. Je serai arrivé quelques minutes avant lui 😉les cretes d'Herbeys en entier 20km cap 20 dec 15 (203)

Voila pour cette sortie improvisée…Rien d’établi au départ. Un enchaînement de chemins, un peu pris au hasard, qui m’auront emmenés, entre route et sentier, ombre et lumière, fraîcheur et douceur, vitesse et lenteur, mais toujours dans le plaisir et le bonheur, avec une nouvelle petite victoire personnelle…Avoir encore une fois franchi le cap des 20km, sans presque m’en rendre compte,  de km en km, sans chrono, et en ayant pris le temps d’observer presque mètre par mètre les paysages qui s’offraient à moi.

La nature est bien trop belle pour la laisser filer. 

C’est sûrement pour ça que je lui cours souvent après…

Toujours plus haut! Toujours plus chaud!

Nous voila à quelques jours de l’hiver et la douceur n’en finit pas.. Douceur relative dans la cuvette grenobloise, car durant cette période de l’année, une masse d’air « chaude » en altitude couvre l’air froid, qui plus lourd, stagne en fond de vallée….  En mode « Star Wars » on pourrait traduire ça par : « Chaleur tu veux trouver, monter tu dois! »

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Ce midi, j’avais plusieurs options possible, mais c’est du côté du Scialet, bien ensoleillé à cette heure, qui je me suis précipité…Enfin tout est relatif!!!! J’ai voulu pour la première fois grimper au plus court…Partie que je ne fais qu’en descente.. 480D+ sur 2.5km!!

A mi parcours je suis déjà bien marqué!

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En short et T-shirt j’ai déjà chaud.. Et pour cause… Je suis un peu dans la souffrance mais je franchis aussi cette fameuse couche froid et bleue qui se dessine pour profiter de l’effet d’inversion.

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Arrivé dans ce que j’appelle le grand champ, l’ambiance et TOP! je ne sais plus à quelle saison je suis…

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Coté « grande Chartreuse » le peu de neige sur les sommets  pourrait me faire penser à un début d’automne…

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Mais après 35 minutes d’effort je suis en été! 🙂

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Je me trouve un joli petit coin pour profiter du paysage et méditer….

Traileur je suis, Libre je suis!

(Oui, j’ai vu Star Wars hier 😉 …En passant allez y ça vaut le coup).

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Il ne me reste plus qu’a me « jeter dans la descente » dans une euphorie que j’ai encore du mal à m’expliquer… Une sensation de bien être et de plaisir…L’impression de voler…

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Comme quoi, ce ne sont pas les sorties les plus longues qui sont forcément les plus belles….. Aujourd’hui je me suis emmené bien plus haut que 700m d’altitude…

….. »Là où le monde ne m’atteint plus trop…. » (Michel Berger)

 

Heureux qui comme Eric à fait la SaintéLyon

Voila comment je me suis retrouvé cette année sur la Saintélyon

Oui, vous n’êtes pas sans savoir que moi et la course en compétition, ça fait deux!

Alors comment y être sans y être?

Cette année c’est avec Eric, avec qui je partage depuis plusieurs années mes runs du midi, que j’ai fait ce beau voyage.. Vous allez comprendre 😉

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Quelle progression pour lui depuis un an.  Difficile de continuer à courir ensemble tant son allure n’a cessée d’augmenter. Mais on arrive encore à  partager les premiers tours d’échauffements et quelques sorties comme ici au Rocher de Comboire ou j’avais pris de l’avance dans la montée pour finir par une descente ensemble. Un bon souvenir!

Alors ce mercredi 2 décembre pour sa dernière sortie avant la Saintélyon, j’avais voulu être à ses côtés.

Et en quittant  les vestiaires, je suis ressorti un lacet en moins….

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Ceux qui me connaissent un peu savent que depuis plusieurs années je partage mes lacets avec de nombreux amis…Dont certains avec qui j’ai liés une grande amitié sans pour autant ne jamais les avoir rencontrés…Un petit bout de réel dans ce monde virtuel qu’est le net.

Alors, j’ai donné mon lacet à Eric, et lui ai fait la demande de m’emmener avec lui sur cette épreuve, et pouvoir aussi le soutenir un peu en étant à ses côtés comme durant nos petits runs du midi.

Samedi 5 en fin d’après midi, je recevais alors ce MMS… J’étais embarqué!

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Alors j’avais envie de partager en quelque sorte cette ambiance SaintéLyon à ma façon, et vers 18h30, j’ai pris la direction de ma colline pour un run nocturne :

sainte

C’est parti pour 9km et 400d+ en solitaire

batteries hautes de nuit STL 05 dec 2015 cap (69)

Je quitte rapidement les lumières de la ville et me retrouve dans la montée du Murier que je connais bien!

batteries hautes de nuit STL 05 dec 2015 cap (14)

Toujours étrange cette ambiance et ce halo de ma lampe frontale qui permet d’isoler certaines parties du paysage comme cet arbre.

batteries hautes de nuit STL 05 dec 2015 cap (42)

Je me retrouve au sommet des Batteries Hautes et coupe quelques minutes la lumière…Me voila dans le noir complet avec en contre bas Grenoble étincelante. Il me faut maintenant redescendre

batteries hautes de nuit STL 05 dec 2015 cap (60)

Je passe par la table d’orientation au dessus de St Martin d’Heres dans le bois des Pisallis

batteries hautes de nuit STL 05 dec 2015 cap (63)

Ma frontale (achetée quelques jours plus tôt) me joue des tours…Et je galère un peu dans la descente…Elle sautille constamment!! Et pour cause elle est cassée. je comprends alors toute l’importance d’un tel matériel sur une épreuve comme la SaintéLyon.. Pour ma part 10km m’auront suffit, et j’ai bien aimé cette ambiance « seul dans la nuit ».

De retour j’attends  le départ des 6000 concurrents de cette épreuve, en pensant notamment a quelques amis, Eric, mais aussi Shuseth sur la SaintExpress, et François, notre président du TailleferTrailTeam.

Je me couche vers 1h00 du matin.

Je serai debout de bonne heure…Ma curiosité m’aura poussé à allumer mon ordinateur vers 6h pour savoir où en est entre autre Eric. Il a déjà passé Soucieu! Shuseth quand a lui est déjà arrivé. Et François est proche de Chaponost.

Un « ptit » SMS de soutien vers 6h20 et je continue de suivre la course devant mon bol de café… Le temps passe vite, déjà 7h00, et je vois qu’Eric a passé Chaponost..

Alors je prépare mes affaires pour une sortie matinale en mode « accompagnement » à distance…

sainte matin

7h50 Je prends le départ dans une ambiance de brouillard

Romage retour Murier STL 06 dec 2015 Matin brouillard mer de nuage (1)

Avant que je n’arrive au dessus de la brume, Eric aura franchi la ligne d’arrivée en 8h15. Un bel exploit pour une première!

Moi j’aurais fait une belle sortie ce matin garce à lui!  Un moment magique avec une mer de nuages.. superbe moment :

Romage retour Murier STL 06 dec

 

Romage retour Murier STL 06 dec 2015 Matin brouillard mer de nuage (57)

Les trois tours de Grenoble :

Romage retour Murier STL 06 dec 2015 Matin brouillard mer de nuage (80)

Seule la cheminée du chauffage urbain nous fait prendre conscience de la présence d’une ville en dessous des nuages.

Romage retour Murier STL 06 dec 2015 Matin brouillard mer de nuage (50)

Voila comment j’ai vécu ce week end du 5 et 6 Décembre. J’ai encore profité de l’effet « compétition » de certain pour me faire deux belles sorties, à mon rythme et sans stress… Bravo à tous ceux qui cette nuit là on rejoint la ville de Lyon…Je leur tire mon chapeau!! j’espère qu’ils ont atteints les objectifs qu’ils s’étaient fixés.

J’ai retrouvé la semaine suivante mon Eric, heureux d’avoir fait ce beau voyage!  😉

Moi j’ai atteint mon objectif principal, me faire plaisir en courant!

« Moment partagé » comme dirait Lamiricoré 😉

Merci!

Laissez moi vous dépeindre cette sortie

circuit des peintres

Courir c’est bon pour la santé et le corps, mais ça n’empêche pas un peu de culture par la même occasion.

Pour ceux qui me connaissent bien, vous savez que j’aime à trouver des traces du passé et comprendre le pourquoi des chemins que j’emprunte.. voila ici encore une belle découverte avec cette sortie à deux pas de mon travail, qui au bout de ses 360m de d+ m’aura fait découvrir l’art de la peinture Dauphinoise.

Me voici donc au départ de St Egrève pour rejoindre Proveysieux superbe village typique de Chartreuse et devenu dans les années 1850 un véritable centre artistique, au même titre que Barbizon en Seine et Marne.

C’est Théodore Ravanat (1812-1883) qui fit un jour la découverte de ce village.

ravanat portrait

Il à été (tout comme je l’ai aussi été) éblouis par sa beauté, avec son torrent, ses paysages et ses couleurs. Il y acheta une grange et décida d’installer son atelier et d’y accueillir ses élevés. Voici un de ses tableaux peint dans ce cadre idyllique :

Credit photo : IFOP Grenoble (Deux siècles de peinture dauphinoise) de Maurice Wantellet

Pour ce billet, je voulais à travers mes photos essayer de retranscrire (numériquement) comment ces artistes auraient pu peindre nos paysages en 2015. Je me rends compte que les montagnes n’ont pas trop subit l’effet du temps et qu’elles sont encore a peu de chose prés comme en 1850..

Mais revenons sur cette sortie.

La montée à Proveysieux se mérite, puisque les 360m de dénivelé sont concentrés sur 3km seulement.

Au sortir du bois qui m’éloigne de la ville, C’est le Néron qui m’aura fait sortir « mon chevalet » pour une première toile.

neron -proveyzieux-

Bien sur je n’ai pas de quoi peindre sur moi..Mais voici comment Ravanat, avec son matériel sur le dos, aurait décrit cette grimpette à son époque : « Après Saint Egrève, on marche vers la Monta et c’est la rude montée, les épaules courbées, le genou fléchi, la respiration forte. Il faut parfois marquer un temps d’arrêt pour reprendre son souffle. Ce n’est qu’après avoir dépassé l’énorme châtaignier, maintes fois torturé par la foudre, qu’on aperçoit, là-bas, le clocher du village…On dépasse les hameaux du Mollard, la Chiaise et enfin voici Proveyzieux perché au dessus de la profonde vallée du torrent la Tenaison. Un bon verre de vin de plaine , bonifié par l’altitude, redonne force et courage... » (extrait de « deux siecles de peinture dauphinoise » de Maurice Wantellet).

 

Aujourd’hui, je n’ai pas retrouvé trace du châtaignier…Mais j’ai moi aussi marqué quelques pauses. Et en arrivant au village je me suis désaltéré uniquement de l’eau contenue dans ma gourde 🙂

proveysieux eglise tableau

De l’église entouré de son cimetière, je descends pour rejoindre la Tenaison et je pause une nouvelle fois mon chevalet :

Proveysieux-TENAISON

Le long de mon parcours je croquerais encore quelques belles anciennes granges qui ont peut être aussi inspirées ces artistes peintres :

-le-mollard-proveyzieux grange

-proveyzieux mollard grange

proveysieux grange-du-pissou

proveysieux-grange peinture

Sur le chemin du retour je ne peux m’empêcher d’emporter avec moi ces quelques couleurs d’automne avant qu’elles ne disparaissent dans la froideur de l’hiver…

proveysieux-aiguille quaix

Heureusement que je ne peints pas…Sinon je serais arrivé en retard au travail 😉

proveysieux-scialet

Grâce à Théodore Ravanat, ce village de Proveysieux aura connu ses heures de gloire, puisque toute la bourgeoisie Grenobloise se retrouvait à l’auberge du Grandgouzier, auberge décoré par les artistes et qui en a gardé encore aujourd’hui la trace. C’etait l’endroit à la mode. Peintres, sculpteurs, généraux, avocats venaient  ici prendre un bol d’air frais, mais aussi « s’encanailler »…

proveysieux cap 22 oct 2015 (62)

Entre temps notre peintre aura pris sa retraite et se sera retiré dans sa grange là où il aimait recevoir ses amis et partager avec eux tous les plaisirs d’une journée à la campagne, comme on peut le voir sur cette photo :

« Groupe devant la Maison de Th.Ravanat » 1888-1889 Auteur : Albert Ravanat N°inventaire : SN2010.7.1342 © Coll. Musée dauphinois « toute reproduction, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, faite sans le consentement des propriétaires de l’œuvre est illicite »

Théodore Ravanat partira définitivement le premier jour d’automne 1883 et sera enterré sous une grosse pierre qu’il avait choisi dans le torrent de la Tenaison.. Il repose en paix au cimetière de Proveysieux en accord avec la nature qu’il a tant aimé peindre.

ravanat

La course à pied à une nouvelle fois réussie à ouvrir mon esprit de curiosité, et m’a emmené bien plus loin que les kilomètres affichés sur le cadran de mon GPS.

Un voyage de 8km et quelques décennies… Dans un lieu qui a gardé le cachet d’une époque désormais révolue, mais où les traces du passé sont encore bien présentes…Il suffit juste de regarder un peu plus loin que le bout de ses baskets pour savoir où l’on pose ses pieds… 😉