UT4S : mon UT4M à moi!

Voila une sortie qui n’est pas dans mes « classiques » en terme de kilométrage. rien de bien exceptionnel me direz vous, mais il est bien rare que je dépasse les 10km lors de mes sorties D+.

17km..Pour certain c’est juste une sortie entrainement dans la semaine. Pour moi, ça à la valeur d’un Ultra Trail! Mais comment faites vous, Lamiricoré, Noostromo,           Dose de Trail, Mangeur de Cailloux, Runmygeek, Rock’n trail, Denivplus, Doune et les autres, pour tenir encore debout! Je vous admire..

Cet « Ultra Tour des 4 Seigneurs », c’etait un peu un peu mon UT4M à moi 🙂

Je suis parti à 7h du matin, avec mon sac a dos en me disant que j’avais du temps devant moi pour arriver a boucler ce parcours, et que si je n’avais pas de bonnes sensations, je pourrais toujours faire demi-tour.

Tout c’est plutot bien passé! Apres une montée tranquille de 200D+ sur 1.6km jusqu’au Murier, la partie en « Ubac » etait bien comme je l’imaginais : Grasse, boueuse..voir inondée par moment, mais plutot sympa!  A Villeneuve d’Uriage j’avais la possibilité d’écourter la sortie, comme je l’avais fait l’année dernière. Il n’en sera rien.

Je savais que les Crêtes d’Herbeys valaient le coup d’oeil et de jambes…Je n’y etait pas revenu depuis 2009 (quelle honte!)

Voila en résumé ce petit moment de bonheur :

 

 

Chacun ça Dose de Trail! N’est ce pas Johan! Il suffit de trouver celle qui nous convient le mieux pour atteindre cette euphorie du plaisir de courir, sans sombrer dans la souffrance.

Je pense avoir trouvé ici « ma » limite, et j’espère bien pouvoir faire  cet « UT4S » le plus souvent possible!

 

 

 

 

 

 

 

Nul n’est prophète en son pays!

Mes chers fidèles lecteurs.

En ce lundi de Pâques, ma sortie a plutôt ressemblé à celle d’un vendredi saint….

En effet, ce matin le temps était humide et brumeux, plutôt triste, et j’avais dans l’idée d’aller tester mes nouvelles baskets sans but précis.

Dieu allait guider mes pas….

Le départ était donné vers 8h00 pour une montée sur la colline comme à l’accoutumée.

Je ne sais ce qu’il m’a prit, mais a une intersection, j’ai pris un autre chemin. Celui ci menait a un emplacement de coupe de bois, rien de bien exceptionnel, le chemin se poursuivait alors en un joli single montant en sous bois.

Plus je montais, plus ce single paradisiaque devenais pentu et escarpé, pour finir par se transformer en un vrai chemin de croix!

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Pourquoi alors pensé au vendredi saint me direz vous?

Et bien j’avais pris le départ en short court et j’ai beaucoup pensé à un certain  Jésus lorsque je me suis fait flageller durant plusieurs kilomètres  par des centaines de Riscus aculeatus (Faux houx).

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chaque pointe de ces milliers de feuilles étant aiguisées comme des lames de couteaux.

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J’ai continué à grimper pensant rejoindre un sentier..Certains passages étaient bien scabreux, boueux..je me suis alors muni d’un bâton..Tel un pèlerin. (Blasphème! C’etait plutôt pour éviter les faux pas…).

Enfin, arrivé à 30′ depuis mon départ et le single n’en n’étant plus un, je me rendait à l’évidence :

J’étais en train de me perdre à seulement quelques centaines de mètres de dénivelé au dessus de chez moi…

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Avant de ne pas perdre définitivement mon chemin parcouru jusqu’ici, je pris alors la sage décision de faire demi-tour.

Tel la brebis égarée, je me suis dis que Dieu qui m’avait emmené ici  me remettra bien sur le bon chemin.

Montée, ça se fait toujours, mais descendre dans la boue, les faux houx, c’est pas l’exercice le plus facile.  j’ai par plusieurs fois du m’agripper aux peu de branches non piquantes qui jalonnaient mon parcours, et chevaucher des arbres couchés, en me demandant si j’étais sur le même tracé que l’aller…

Oh miracle!

Je retrouvais enfin avec soulagement le sentier qui m’avait amener dans ce calvaire, et pu enfin retrouvé mes chemins habituels.

Mon retour se finissait par la croix du Pâtre (ou j’aurais pu m’agenouiller),

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et léglise du village, ou j’aurais pu aller bruler un cierge si la porte n’avait pas été fermée  😉

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Une sortie qui se termine plutôt bien.  Allez..je vous fait une confession : Je m’étais déjà perdu il y a quelques années pratiquement au même endroit et j’avais pourtant juré promis de ne pas me faire une nouvelle fois prendre au piège.

Voila ce que c’est de vouloir sortir du troupeau..Que cela me serve de leçon.

Promis…Je ne céderais plus à la tentation. 🙂

 

 

 

 

 

 

 

Ma colline : une prison de liberté

Plus ça va et plus je me rends compte combien je suis attaché à ma colline.  Je l’ai tout les jours en point de mire en rentrant du travail.

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Et ce soir, j’ai encore craqué! Quel plaisir j’ai éprouvé sur seulement  8 km et 400D+

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En ce moment tout explose! Et cette lumière de fin de journée était exceptionnelle.

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On se serait cru en plein mois de Juin avec 24°c et des sommets encore enneigés donnant de magnifiques contrastes.

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Je me suis sentie LIBRE, et je ne voudrais perdre ce décor pour rien au monde!

Même pas pour un ile déserte! Qu’est ce que j’y ferais d’ailleurs (a part tourner en rond)? En plus je suis mauvais nageur 😉

Ici l’horizon est une magnifique ondulation de courbes différentes, que l’on redécouvre à chaque heure de la journée et à chaque saison.

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En ce moment les lilas sont en fleurs ajoutant une 4éme dimension, olfactive, au plaisir d’être en pleine nature.

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je sais toute la chance que j’ai d’être dans un tel environnement et pense très souvent à mes amis citadins qui cherchent quelques trails dépaysants.

je ne ressent pas se besoin. En quelques kilomètres j’obtiens ce que je suis venu chercher : Le bien être, la solitude, la sensation de liberté. je ne veux rien de plus.

 

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Je sais maintenant que je viendrai toujours ici me ressourcer. Même si un jour  la course à pied ne me sera plus possible,

alors ça sera peut etre en rampant si il le faut!

Mais je montrais sur ma colline!!

J’en suis devenu son heureux prisonnier 🙂

 

 

 

 

Plat du jour : « rocher de Comboire sur son écrin de verdure »

Du haut du Rocher de Comboire

Comment résister a cet appel du printemps qui arrive un peu avant l’heure calendaire.  Les sorties 12/14 se sont enchainées ces derniers jours. Notamment ce jeudi 20 Mars, où avec une température de 22°c je suis monté au rocher de Comboire non seulement pour remettre quelques gouttes d’eau dans le Drac 😉 , mais surtout pour profiter de ce superbe point de vue à deux pas de l’agglomération Grenobloise. 300D+ de pierres, singles, berges et fortifications. Voila une balade qui coupe bien la journée.  8km au total pour ce tour, avec un départ au plus près, afin de gagner quelques minutes précieuses, minutes dont j’ai besoin pour profiter du paysage et vous le faire partager.

Voici donc en un peu plus de deux minutes le meilleur de cette pause déjeuner (service compris) 🙂

En mode GoPro

Un « groupuscule » d’amis un peu fou, m’a offert pour mon anniversaire une Gopro Hero3+.  Je ne serais jamais que trop les en remercier! Me voila donc avec un petit bijoux entre les mains qu’il va falloir que j’apprenne a maitriser. C’est ce dimanche matin vers 7h15 que je suis parti en mode « camera embarquée » sur un de mes parcours favoris :

Les Batteries Hautes du Murier »

batteries hautes

10km et 530D+ avec la camera tantôt sur la tête, tantôt à la main. Je me suis bien amusé. Le début de la sortie étant un parcours ombragé, les variations de luminosités étaient donc très importantes et je n’ai pas étudier encore les milliers de possibilités qu’offrent cette petite merveille de technologie.

Après un montage sur windows Movie Maker (il doit y avoir mieux je suppose) et en attendant de me pencher sur le logiciel GoPro Studio (en anglais), la qualité d’image a, je trouve, été dégradée et le transfert en 1080p sur Youtube à aussi laissé des traces…. Quant aux secousses, elles sont moins importantes sur la tête, que camera à la main..Fait il aussi retraiter l’image pour les supprimer? J’hésite à le faire…

Enfin, je vous laisse découvrir mes tous premiers essais en la matière : (merci d’être indulgent..) 🙂

 

En tout cas, j’ai passé un bon moment!

 

 

 

 

Elixir d’une année 2013/2014

C’est devenu un rituel depuis cinq ans!

En cette fin du mois de Février où le chiffre 27 me fait prendre conscience que les années passent bien trop vite,

voici donc la version 2013/2014 de mes plus beaux moments de course à pied :

Je me suis encore bien fait plaisir sur cette saison, avec comme cadre principal, l’agglomération grenobloise. Avec, un peu de neige qu’il aura fallu chercher du coté de Chamrousse, quelques sorties mémorables avec le Taillerfer Trail Team, et un parcours sur la station Trail de Villard de lans, les seules images hors département seront celle des vacances d’été du cote du Cap d’Agde.

Bref, une vidéo 99% Iséroise 🙂

Pour ceux qui aura ratés les éditions précédentes :

2009/2010

2010/2011

2011/2012

2012/2013

Ce soir, j’ai partagé un morceau de Romage avec le TTT

L’entrainement du Taillefer Trail Team de ce jeudi soir avait lieu sur un de mes parcours favoris, alors je ne pouvais louper ça 😉

Romage nuit
400D+ pour 3.5km

Le temps etait bien tempétueux, et le Foehn a soufflé fort, faisant monter les températures à plus de 13°c à 18h30.

Je ne pouvais faire la montée à leur rythme, de plus, ils partaient d’Echirolles.  Alors,  je suis parti  de la maison un bon 1/4 d’heure avant eux, à mon rythme.

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Etant plutot du matin, j’avais un peu d’appréhension à partir seul pour un première fois dans cette zone, de nuit. J’y aurai bien croisé quelques personnes au bas de la colline, ensuite, la montée étant raide et inaccessible en voiture, c’est plutôt calme à cette période de l’année.

Une superbe montée avec quelques moments de frontale éteinte, il faut dire que la lune est presque pleine aujourd’hui, et que le ciel s’est déchiré par moment.

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Arrivé à Romage, j’ai un bon point de vue sur la montée, et je ne pourrais donc pas les louper..Mais le doute m’envahis. Peut être qu’ils ont changé de programme, le temps étant incertain, et voyant l’heure tourner, je me dis que même si ils ne montent pas, ils m’auront permis de faire une belle sortie nocturne!

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Lorsque je prend la décision de redescendre, je vois deux frontales qui grimpent..ça ne peut, vu l’allure, être que des VTT, ou alors le Mayou, pour l’avoir déjà vu à l’œuvre de nuit dans la « Franche verte » 😉

Je pars à leur rencontre. Pas manqué! Lamiricoré et le Mayou arrivent à fond, se tirent la bourre!

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Le reste de la troupe arrivera au fur et à mesure, dont Robin et Ismael.  Bien content d’être déjà ici..J’aurais bien eu du mal à les suivre dans  la montée!

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Après 5′ de récup. on décide d’aller tous ensemble jusqu’au belvédère pour quelques mètres de D+ supplémentaires. Puis retour en groupe. Je suis bien content d’avoir fait cette « sortie rituelle » en mode nocturne. Je découvre encore une « énième » facette de ces 3.5km , avec toujours les même paysages, mais vu d’une autre façon. Je ne pense pas que j’aurai eu le courage d’aller si haut de nuit et seul.

Voila, le TTT m’entraine et me motive moi aussi…. mais à mon rythme!

Un peu comme pour les JO :  L’important c’est de participer! non? 😉

Worldrun : Courir ensemble à des milliers de kilomètres

worldrun

Voila une course pour le moins originale! J’adore le concept…Et je me souviens de cette belle expérience de partage que j’avais eu avec mon ami canadien Luc il y a quelques années déjà..

Ici c’est pour la bonne cause!

De plus chacun court la distance qu’il veux…Ou plutôt qu’il peux! 😉

Voila le principe :

« le concept du Wings for Life World Run est inédit dans le running et dans le sport. Les itinéraires seront définis à l’avance mais les participants ne devront pas courir une distance particulière. Contrairement aux courses traditionnelles, c’est la ligne d’arrivée qui chasse les coureurs et non l’inverse. Vous savez où vous commencez mais vous ne savez pas où vous vous arrêterez. Comment ça marche ? Une demi-heure après le départ du premier coureur, les voitures officielles quittent simultanément la ligne de départ à la poursuite des participants. La vitesse accélère à intervalles réguliers selon un programme prévu en amont. Dès qu’une voiture dépasse un coureur, la course s’arrête pour lui et l’heure est venue de rejoindre le point de départ pour faire la fête avec les autres concurrents. »

Les frais d’inscriptions sont un peu cher, mais 100% des recettes de cette course iront à « Wings for Life », fondation finançant la recherche d’un traitement des lésions de la moelle épinière.

Petite déception tout de même, car pour nous Français, il faudra se diriger du coté de la Bretagne à Hennebont…Difficilement accessible pour tous..

Mais rien ne nous empêche ce jour là de participer individuellement, ou en groupe, à cet événement : Il suffira de chausser ses baskets à 12h00 le 4 Mai 2014 et  d’aller courir en pensant que des milliers d’autres personnes dans le monde seront dans le même état d’esprit.

Je serais surement de ceux là! Et vous?

Un pas en avant dans le passé

Le midi, la solution pratique pour aller courir à Grenoble, c’est le stade Bachelard.

Entre piste et parc, tout est à disposition pour faire du bon travail.

Mais ici il y a quelques années le décor était bien différent…

67 ans séparent ces deux photos mises en parallèle. (pas si simple à faire d’ailleurs)

J’adore faire ces petits comparatifs..D’autres sont en préparation..

Voila donc où j’aurai couru en 1947 :

 bachelard 1947

On notera ici que le stade Lesdiguières (en bas à gauche), fief du FCG, était déjà présent. Ainsi que le petit plan d’eau au milieu de notre parcours actuel. Par contre la route principale rejoignant l’autoroute en bordure de l’Isère était elle inexistante.

1947, c’est l’année de naissance de ma maman. Que de changements en si peu de temps!

J’ai découvert dernièrement cette superbe chanson d’Alain Souchon, à ses début, parlant d’un monde « qui change de peau » :

On notera que le bâtiment principal existait déjà et qu’un semblant de stade de foot apparait clairement.

stade bachelard 1947

stade bachelard 2014

Tant d’urbanisation en si peu de temps..C’est un peu effrayant je trouve..

Et ce que cette évolution va suivre le même rythme effréné? Et qui sait ce qu’il restera de ce parc dans 67 ans.

Peu de chance à 111 ans d’être encore là pour vous en parler, à moins que d’ici là, les progrès de la médecine nous fassent tous devenir centenaire ; Mais c’est pas ça qui solutionnera le problème de l’urbanisation…Bien au contraire 🙂