Le petit fort et la grande citadelle

Avec une semaine de décalage, retour sur ma sortie du dimanche 18 Novembre.

Cette fois-ci j’avais pris le chemin du Fort de Montavie pour 11km et 300D+.

Un clic pour télécharger le parcours avec photos.

Je n’avais pas choisi cet itinéraire par hasard.

Car ce matin là, mon Cht’i ami DD2012 s’apprêtait aussi à prendre d’assaut un autre bastion militaire à savoir la citadelle de Lille.

Un fort à l’abandon ça vaut pas la fortification Lilloise, me direz vous, mais on fait avec ce qu’on a, et voila en tout cas une belle occasion de motivation!

Mon départ est commun à celui de la montée au fort des 4 seigneurs. La foret est magnifique en en ce moment.

En route, je retrouve un de mes rare mais fidèle supporter :

Et non! Ce n’est pas moi qui est mis l’âne dans le pré! 🙂

Vingt cent mille ânes dans un pré et cent vingt dans l’autre.
Combien cela fait il de pattes et d’oreilles?

Après cette première petite montée, je me retrouve  à « Tavernolles » pour traverser la « route Napoléon », à l’endroit même où notre Empereur se serait restauré lors de son retour d’Elbe.

Pas d’infos sur la pizza qu’il aurait mangé^^

Me voila maintenant dans  « la grimpée », qui porte bien son nom. La route est bien abimée a cet endroit, mais elle ne dessert qu’une seule habitation isolée, avant le dernier kilomètre qui mène au fort.

Arrivée au Belvédère, j’en profite pour faire une petite pause et pour envoyer un ch’ti MMS au DD qui doit être a cette heure dans les strating-blocks.

Dans sa réponse je comprends que le temps chez lui est bien humide et gras, et que ça va pas être facile pour lui!

Moi, il me reste à peine un petit kilomètre avant d’arriver au point culminant de ma sortie :

Bon, je vous l’avoue, c’est loin d’être classé « monument historique », mais ça à son charme..Et l’histoire est aussi passé par ici.

Il me faut maintenant redescendre, et un Quad qui monte à fond me passe à quelques mètres..

Sur le chemin du retour, je profites de ce que l’automne nous offre…Que de couleurs surprenantes!

Il faut dire qu’à l’allure ou je vais, j’ai le temps d’observer le paysage…A moins que ça ne soit le contraire… 😉

Tiens, voila une réflexion qui pourrait expliquer bien des choses…

La voie est libre!

Aujourd’hui un de mes rêves est devenu réalité…

J’ai couru sur une voie ferrée.

AVERTISSEMENT : Attention. Petite précision. Cette ligne c’est celle du Train Touristique de la Mure, arreté depuis plus d’un an, suite à un eboulement. Il n’y a actullement plus de circulation. Il est bien evidement dangereux de courir, meme en bordure, d’une voie ferrée en etat de fonctionnement.

Toute fois la ligne va de nouveau prendre du service prochainement, et il m’a été précisé que quelques draisines peuvent circuler en semaine. Le dimanche il n’y a pas de risque actuellement. J’y ais d’ailleurs croisé des chasseurs.  Celle ligne est magnifique car elle surplombe le barrage du Monteynard. ça devrait parler à tout ceux qui on fait le Trail des Passerelles en juin dernier.

Alors avant la reprise de l’exploitation de la ligne qui va permettre a toute la region Matheysine de retrouver une partie des touristes disparus, je voulais profiter de cette opportunité.

Je suis partie du Km 17,3 au lieu dit « la faurie » à 8h45,

en direction de  l’éboulement. La plus belle partie du parcours en balcon au dessus du barrage du Drac.

Éboulement du 26 octobre 2010 (photo prise en Juin 2011)

Un peu d’histoire : C’est en 1880 que fut prise la décision de relier par voie ferrée le bassin minier de la Mure à l’agglomération grenobloise, son principal client….La ligne fut inaugurée le 24 juillet 1888…la ligne fut entièrement électrifiée en novembre 1912, et, dès lors la houille (noire) fut transporté grâce à la houille blanche..L’établissement de la plateforme sous la côte de Crozet fit l’objet d’une opération unique : depuis la rive opposée du Drac, on bombarda au canon la falaise jusqu’à y dessiner une entaille suffisante pour que les ouvriers puissent y prendre pied et commencer les travaux..(source Wikipédia).

Courir sur une voie ferrée ce n’est pas vraiment chose facile. Le ballast, ça n’est pas très stable, et si il n’y en a pas assez, il faut alors faire attention de ne pas se prendre les pieds dans les traverses.

Mais on si fait vite, je jongle quelques fois entre bord de voie et milieu de voie.

Je suis comme un gamin, car j’ai toujours eu une passion pour les trains.

A cette heure une brume automnale s’évapore doucement au passage de la gare de la Motte les Bains (ancienne station thermale).

Le vandalisme n’a pas épargné cette ligne, en attente de réhabilitation, et les caténaires ont été coupées pour récupèrer le cuivre sur plusieurs kilomètres du parcours..c’est désolant.

Au passage de ce tunnel long de 64m en courbe, la frontale (que javais prise par précaution) ne m’a pas servie, mais c’était bien juste sur quelques mètres. On peut ici constater le manque de caténaires et ce curieux chariot qui a du servir au démontage de la ligne électrique.

Apres quelques kilomètres entre tunnels, ponts et anciennes gares, je me retrouve au plus beau point du parcours, mais aussi à sa limite..L’éboulement intervenant un peu plus loin.

Là je prends le temps d’apprécier le spectacle qui m’entoure et regrette que Lamiricoré est quitté sont territoir ce jour là pour d’autres aventures. Mais on reviendra, avant la remise en état de la ligne, c’est promis!

Quelques centaines de mètres plus loin avant le tunnel qui mène à l’éboulement, la ligne est fermée par un portail par arrêté préfectoral.

Depuis quelques minutes je sens une douleur au pied gauche au niveau d’un orteil….Je comprends bien vite à la couleur de ma basket qu’un ongle mal taillé m’aura blessé.

Tant pis..Un mouchoir fera l’affaire.. Et je repart.

Après mon arrivée et seulement 6km, je n’en ai pas eu assez…

Et du mode omnibus, je repars  pour un deuxième voyage en mode « express » (enfin..vous me connaissez..tout est relatif..) 😉

Voila un spot  qui restera un moment exceptionnel pour moi. ça faisait bien longtemps que je voulais faire ce parcours, il me manquait de prendre toutes les précautions avant d’entreprendre une telle sortie.

Voici quelques plus beaux morceaux du parcours  que je souhaite vous faire partager :

Allez, vivement la réouverture de cette ligne ; Que tout le monde puisse de nouveau profiter du spectacle!

Un reste de Chartreuse dans le massif de Belledonne

Samedi 7 Juillet j’avais decidé d’aller sur les traces d’une ancienne Chartreuse , la Chartreuse du Prémol dans le massif de Belledonne sur la route de Chamrousse a quelques kilometres de chez moi.

A mon arrivée à 8h00 la température n’est que de 11°c, et je suis bien content d’avoir pris mon T-shirt Columbia manches longues.

C’est ici que l’on peut voir encore les restes de cette ancienne Chartreuse datant de 1234, et à cette heure ci je suis seul à profiter du calme de ce lieu.

Je m’engage alors sur un sentier aménagé d’un kilomètre assez ludique qui me ramène au point de départ et je prends ensuite la direction du lac de Luitel.

Le soleil commence à arriver et chauffe l’atmosphère, faisant apparaitre une légère brume ajoutant encore une touche mystique à ce lieu.

Aucune indication à la croisée des chemins…Je me dirige alors avec pour seul appui, une copie de carte IGN . Un chevreuil effrayé traverse devant moi. Superbe moment..Et je commence alors un long jardinage..Traversée d’une route, puis un chemin forestier qui m’éloigne, pour rejoindre enfin le GR549 qui me ramène sur le droit chemin jusqu’au lac de Luitel.

Me voici donc au cœur de cette première réserve naturelle de France créée en 1961.

« Ce site fut classé pour sa végétation et son milieu assez atypique en France (type de milieu scandinave). Situé sur un lieu humide et acide, ces « lacs » sont le résultat de l’ancien glacier de Belledonne qui a rejoint celui de la vallée de l’Isère. La progression du glacier a créé des creux par à une succession de lessivage et le milieu est devenu acide. L’écosystème y est particulier et très fragile. On y trouve des végétaux adaptés à ce milieu acide et humide : sphaignes, bruyères, plantes carnivores, pin à crochets, carex…Peu à peu le lac se ferme : cette fermeture est naturelle et se fait par colonisation successive du milieu : la matière organique s’accumule et forme un « sol flottant ». » (source wikipédia)

Le tour du lac est fait rapidement et j’enchaine sur la tourbière du col à 1250m d’altitude.

La balade se fait sur un plancher en bois, dans un décor et une ambiance toute particulière.

Ici je cours, mais je prends aussi le temps d’admirer la végétation, notamment des plantes carnivores (photo de droite) très rares à ces altitudes.

  

Je profites de ce moment privilégié avec la nature, pour faire mon retour par ce même chemin aménagé avant de prendre une descente direct vers l’ancienne chartreuse.

Je me refait encore quelques boucles ici.

Avant de profiter d’une ancienne meule (?) pour mes étirements.

Une petit sortie dirons certain… mais un moment de calme et de paix, seul avec la nature, dans un lieu chargé d’histoire.

Voila encore une sortie comme je  les aime…… Mêlant beautés des paysages et découverte du patrimoine….C’est souvent apres ça que je cours 😉

J’ai été fort surpris!

Ce samedi matin, j’ai repris le chemin du fort des 4 seigneurs pour une énième fois.

La journée étant annoncée chaude, j’avais décidé de partir de bonne heure à  la fraiche. De bonne heure, tout est relatif. Mon ami Mathes qui demarre ça journée de travail bien avant l’aurore, c’etait gentillement proposé de me reveiller  à 5h…. Mais, c’est le week end, et  mon parcours contre la colline etant en grande partie à l’ombre jusqu’à 9h, je me suis reveillé tranquillement et c’est à 6h55 que j’ai été repéré par les satellites.

Il fait déjà 19°c et la première montée, après le contournement du cimetière, me met tout de suite dans l’ambiance. Un parcours en foret avec quelques singles sympas.

J’ai pas mis mon cardio. volontairement, d’un part à cause de la chaleur, et d’autre part j’avais envie de monter à la sensation, sans prises de tête. Au sortir de la foret, avant d’arriver au village de Romage, je prends une montée sèche et arrive devant une maison. La particularité de celle ci :  cet encadrement de fenêtre qui a été fait avec des briques d’un ancien Camp militaire  » Le Camp Poisat » situé dans la foret en contre bas. Les militaires de l’époque (1900 – 1920) avaient gravés leurs noms sur les murs du bâtiment en souvenir de leurs passage. Joli témoignage du temps passé.

Le soleil est déjà bien présent sur Grenoble en arrivant au belvédère au dessus du village de Romage, mais j’ai la chance d’être toujours à l’ombre.

Apres près de 400D+ et 40′ , je fais une pause « touriste ».  Même si je m’arrête ici à chaque sortie, c’est à chaque fois un nouveau paysage qui s’offre à moi, et c’est un peu la récompense des efforts fournis pour arrivé là.

Je continu mon chemin par la foret pour rejoindre la route du fort. Moins d’un kilomètre avant l’arrivée, je m’arrête au niveau du panneau ci dessous :

En mars 2010, Guigoz en partenariat avec l’ONF  reboisait la foret avec l’opération « un bébé, un arbre« . L’operation existe toujours sur d’autres forets en France notamment dans la foret de Beynes près de Versailles ;). Mais aujourd’hui, ici, le panneau a disparu et les arbres que l’on devine en arriere plan sur la photo de l’epoque , sont aujourd’hui noyés dans la végétation, étouffé..oublié..Dommage…. Esperons que la nature se debrouille seule et que certain de ces arbres arrivent à maturité un jour..

Plus que quelques centaines de mètres et D+ pour atteindre le fort. Je n’avais jusqu’alors jamais prêté attention à cette plante blanche en forme de plumeau (Barbe de bouc) qui semble avoir envahi le coin. La végétation évoluerait elle, ou est ce moi qui en vieillissant porte un autre regard sur le décor qui m’entoure?

Voila les derniers mètres, et par habitude je pousse jusqu’à la porte principale qui culmine à 930m d’alt.

Mais….Bizarrement…Quelque chose semble avoir changé…

Jusqu’ici la porte du fort c’était ça :

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Et là… Agréable surprise!!! Je rigole tout seul en voyant ça 🙂

Quel accueil après un tel effort! Bravo à l’artiste et espérons que cette fresque reste le plus longtemps possible!

 

Les fraises des bois sont là, mais je n’en mangerais pas ici (trop prés de la route pour être saines).

Apres avoir tapé dans la crème de marron, je prends le chemin du retour par la route, histoire de profiter cette fois du soleil, avec le plaisir de la vitesse dans la descente, même si celle ci est bien relative (entre 10 et 12km/h).

Un agreable parcours avec une belle surprise au sommet! On ne sais jamais ce que nous réserve une sortie.  Comme quoi, on peut toujours  découvrir de nouvelles choses même sur un spot usé jusqu’à la corde. Des choses qui font que l’on s’émerveille à chaque fois, et qui nous donne l’envie de revenir…Tout du moins, c’est ce que je ressens et souhaitais vous faire partager ici.

 

L’amitié c’est le ciment de la vie

Jeudi midi, c’est équipés de nos T-shirt du TTT, manches longues pour Lamiricoré, et manches courtes pour moi que nous prenons le départ de Bachelard.

Le finisher de l’ultra Trail des Templiers me fait le plaisir de partir pour une sortie « en mode Vinvin20 ». Mais  pour cette fois, exception à la règle : Toutes les photos seront signées Michael 😉

7,5 km de balade du côté du rocher de Comboire., 75 d+ seulement, mais une nouvelle découverte pour moi. En effet j’avais repéré depuis bien longtemps une ancienne cheminée au pied du rocher et je m’étais dit qu’un jour j’irais voir ça de plus près.

Après avoir longé les bords du Drac où nous avons fait face à de bonnes rafales de Foehn nous rejoignons après une petite grimpette ce lieu historique.

La région grenobloise a été durant de nombreuses années le principal fabricant européen de ciment, notamment grâce à Louis Vicat, et le rocher de Comboire, formé de calcaire berriasien a été exploité vers 1910 dans cette cimenterie.

Avant de partir pour cette direction, une passerelle (entre les deux arbres) au dessus du rocher nous interpelle, et l’esprit d’aventure et découverte nous pousse à grimper au sommet.

Seulement, le chemin n’est pas franchement marqué, et c’est entre ronces et orties que nous avançons Michael en tête. Après quelques griffures nous arrivons là haut.

Nous sommes en fait à l’entrée (aujourd’hui grillagée) d’une des anciennes galeries d’extractions, que l’on devine derrière moi. Pour une fois que je n’ai pas l’APN en main, j’en profite pour faire un peu de figuration 😉

L’exploitation du calcaire ayant duré plusieurs années, le rocher de Comboire est en fait un veritable gruyère. Un courant d’air froid sort de cette galerie,  contrastant avec l’air ambiant plutôt doux. Aujourd’hui, plusieurs colonies de chauves souris auraient élus domicile ici.

Nous passons près d’une ancienne bâtisse d’époque, sûrement en rapport avec l’exploitation.

Je suis content de voir que Michael apprécie aussi cette escapade.  Escapade, car nous avons voulu continuer plus loin, mais le chemin semblait s’évanouir dans la nature et nous avons du faire demi tour pour rejoindre celui qui passe près de l’ancienne cimenterie.

Ensuite! Et bien c’est un mini parcours trail qui nous attend, Michael me laisse en tête,  oh, ça va pas vite, mais je mène l’allure et ouvre le chemin, plutôt plat , en « single » où il faut souvent jouer des coudes avec les buis pour avancer. Arrivé au champ de tir (terrain militaire), nous redescendons à la Indiana Jones à l’aide d’un câble pour rejoindre les bords du Drac.

Le retour au stade se fait à une allure un peu plus soutenue pour moi,  puisque Mic m’annonce un 12km/h! En effet mon cardio. frôle les 190 , alors que Lamiricoré tourne à 135. Voila toute la différence… mais j’en profites, avant qu’il ne s’envole vers d’autres objectifs. Merci Michael pour ces moments partagés, il y en aura sûrement d’autres, et encore une sortie qui colle bien avec l’esprit du Taillefer Trail Team  :  « Amitié/ Bonheur/Partage ».

Le coup de sabre : ça peut faire mal !

Ce jeudi midi, sous un ciel mitigé, petite escapade durant la pause déjeuné du côté des Vouillants (contrefort du Vercors).

Direction le mont Roland pour 4 km de montée et 350 d+, retour par le même itinéraire. Pour cette fois, je décide de passer par « le coup de sabre », une spectaculaire faille où depuis bien longtemps on aime s’y promener :

Bien que plus proche de mon travail, je passe peu souvent par cet chemin car il est difficile de se garer à proximité, et la montée est tout de suite assez rude, laissant peu de temps à l’échauffement.

Apres quelques mètres longeant un mur de pierre

j’arrive à la faille du « coup de sabre » :

C’est assez impressionnant, car on est alors entre deux murs de rocher d’une quarantaines de mètres de haut, séparés de quelques mètres seulement.

En levant la tête on se rend compte de l’étroitesse de ce passage.

A la sortie de ce étrange phénomène  géologique, on retrouve une vue dégagée sur la plaine. Tiens je vois même mon boulot!

La montée se poursuit jusqu’au prés Faure, où l’automne commence doucement à s’installer.

Je retrouve comme l’année dernière à la même époque des baies de fusain appeler aussi « bonnet d’évêque » de part leur forme.

C’est pas tout ça, mais l’heure tourne, et je continue mon ascension en direction du mont Roland.

Apres 40′ j’arrive au sommet et j’en profite pour envoyer d’ici un MMS, en réponse à un ami d’au dela des montagnes, m’annonçant ce matin une heureuse nouvelle 😉

Il est alors temps de redescendre par le même chemin en 25′

En résumé : Itinéraire à consommer avec modération, car la montée est rude sur le premier kilomètre.

8 km au total et 350 d+, c’est peu, mais pour moi, ces sorties natures entre 12/14 sont surtout des bouffées d’oxygène et des moments de plaisir avant tout, que je consomme à mon rythme sans m’imposer de contraintes. C’est d’ailleur un peu ma philosophie de la course à pied 😉

 

 

Géostoria : L’histoire géolocalisée

Qu’est ce que c’est que ça??

Comme je l’avais fait grâce à Lexel lors d’une de mes sorties, ce site propose de visualiser des anciennes vues d’avion (IGN) avec les  mêmes vues actuelles (Google).

Et tous ça de façon très simple et ludique, avec plusieurs modes de visualisation.

Le but de Géostoria (basé en région Grenobloise) est de fournir aux communes cette prestation pour mettre en valeur leur territoire et leur histoire sur leur site web.

Plusieurs exemples sont disponibles gratuitement :

Grenoble bien sur, mais aussi Puteaux (la Défense),la vallée du Verdon avec le barrage de Ste Croix (avant, après), St Nazaire et le Mont-Saint-Michel.

Je trouve cette idée très intéressante, et cela permet d’avoir un comparatif immédiat, sans aucune manipulation.

Je vous laisse découvrir ce site et pourquoi pas, le faire connaitre aux representants de votre ville.

(cet article n’est pas sponsorisé 😉 )

A la poursuite de la Ferme perdue

Pour l’ambiance :

Dimanche matin, vers 7h45  départ sous un ciel chargé et un sol mouillé pour le fort des 4 seigneurs :

6km et 730D+ à la montée.

Le but de cette sortie, aller à la recherche d’une ancienne ferme  aujourd’hui perdue dans la foret en bordure de mon parcours.

Grace à un ami, aventurier lui aussi, j’ai pu obtenir une vielle carte  de la tribu d’IGN,  qui m’a servie de base pour ces investigations.

Sac, avec 1L d’eau,  T-shirt de rechange, une Mulebar Tango et un Buff, il me manque juste le chapeau et le coupe-coupe.

Apres avoir atteint l’altitude de 550m au village de Romage,  quelques averses semblent arroser la ville.

Ah si j’avais eu un fouet et un lasso, j’aurai pu capturer une vache et chevaucher l’animal jusqu’à mon point d’arrivée….

Mais je m’égare… et il est temps de reprendre mon chemin en direction de la foret.

La végétation est de plus en plus dense maintenant, et là à droite du chemin une masse sombre..

Il me maque la machette, mais j’arrive quand même à avancer dans les ronces et orties.

J’y suis! C’est bien ça!  La voila sous mes yeux. Quelques murs sont encore debout.Un énorme arbre a poussé  au beau milieu de ce qui était autrefois une ferme.

Difficile d’avance plus et à quoi bon, ici pas de crane de cristal, ni d’arche sacrée, mais quel plaisir d’avoir retrouvé cette trace du passé!

je reprends mon chemin avec en souvenir quelques griffures aux jambes, c’est aussi ça de vouloir jouer les aventuriers…

J’arrive au fort en même temps qu’une belle averse..tiens, la porte est entre-ouverte..

J’ai deja joué les Indiana Jones, ça me suffira pour aujourd’hui..et je redescends en mode vinvin,  le t-shirt collé au ventre sous une bonne pluie chaude.

C’est pas une belle aventure ça?

Quand la nature reprend ses droits

Lexel lorsqu’il ne court pas, et bien il fouine sur le net, et il a toujours le don de nous dénicher d’excellents sites. Son dernier billet nous fait découvrir la possibilité d’accéder à d’anciennes vues d’avion grâce à IGN.

Allez sur son billet,  il explique ça bien mieux que je ne pourrais le faire.

Apres quelques soucis pour ouvrir les fichiers jp2, je découvre toute la richesse de ces clichés dont certains remontent à plus de 70 ans.

Ni une ni deux, je décide de jeter un oeil sur mon parcours le plus habituel : La montée des 4 seigneurs.

Je trouve une vue d’avion gratuite datant de 1937!

C’est passionnant de retracer son parcours sur une carte  de 74 ans.

Et la, stupeur!!

Ce parcours étant principalement sur la colline derrière chez moi, je me rends compte que le paysage a bien évolué…Normal me direz vous!

Mais, je m’attendais à plus d’urbanisation, et là, ce n’est pas le cas…Le vie moderne au contraire aura fait avancer la foret..Je m’explique, en effet, de nombreuses exploitations agricoles n’existent plus aujourd’hui et c’est la végétation qui a repris le dessus…Le monde rural a petit à petit disparu…Moi qui croyait que la foret que je traverse avait toujours été là, qu’elle surprise!!

Voila ci dessous une partie de mon trajet lors de ma montée au 4 seigneurs à quelques 600m d’alt, version 2011, puis version 1937 :

 

J’ai volontairement re-traité la photo 2011 de Google Maps en noir et blanc

Au dessus de Romage Année 2011

pour bien mettre en évidence les changements avec celle d’IGN de 1937

Au dessus de Romage Année 1937

J’ai beaucoup d’autre choses à découvrir grâce a ces clichés, notamment retrouver d’anciens chemins abandonnés, et essayer d’aller retrouver quelques ruines..Voila de nouveaux objectifs pour des sorties natures à la recherche du passé!

Merci Lexel, merci IGN  😉