Même si j’apprécie son gout , ce n’est pas de cette Chartreuse ci que je m’enivre depuis quelques temps. C’est du coté de St Egrève dans le Nord de l’agglomération Grenobloise que je traine mes baskets entre 12h et 14h dans un coin de ce parc régional. Et je ne m’en lasse pas… A croire que ce massif a lui aussi des vertus bienfaisantes..
Quelques mètres de dénivelés et je me retrouve dans une autre atmosphère. C’est limite reposant….Mais ça reste quand meme bien physique.
Le petit parcours que je me suis programmé est à 5 minutes du boulot, et en 1 heure chrono, je prends ma dose de Chartreuse (Jaune en ce moment) en guise de déjeuner..
Je n’arrête plus de prendre des photos tellement c’est beau…. (en voici d’ailleurs une petite sélection) :
Pour compléter tout ça, voici quelques images qui bougent de mon petit tour du midi :(désolé pour la qualité..Il va falloir que je trouve un bon logiciel de compression)
Mon entreprise ayant décidée de déménager dans de nouveaux locaux flambant neufs du coté de St Egrève, me voila parachuté (à quelques kilomètres seulement) dans un nouveau décor totalement inconnu pour moi. Habitué depuis plusieurs années à trainer dans le bois des Vouillants coté Vercors pour mes sorties 12h/14h, c’est du coté Chartreuse que je vais aller désormais user mes baskets. Le plus près du travail consiste à prendre la direction de la digue de l’Isére… Mais en regardant par la fenêtre de mon bureau, vous comprenez bien vite que j’avais d’autres idées en tête 😉
Et avec ces premières belles journées d’automne, il ne m’aura pas fallu longtemps pour aller titiller les sentiers caillouteux…La digue m’attendra!! 🙂
Après avoir fouillé le net et observé quelques rues sur google street, j’ai pu faire deux belles sorties D+ en mode découverte.
– La première, m’a emmenée du coté du Néron, montagne très escarpée et réputée comme dangereuse. Son accès en est d’ailleurs limité.
Après 5′ de voiture je me retrouve au pied de ce massif sur un sentier qui longue ses falaises. C’est assez agréable.
je découvre même un stade en accès libre (semble t il). Je note pour plus tard 😉
Ce sentier avec de belles petites montées et descentes bien sympatriques fini par prendre fin. Et les choses sérieuses commencent enfin!
ça grimpe bien maintenant, sur un single monotrace tres étroit dans la partie nord du massif. On comprend mieux pourquoi les arbres sont ici si grand..A la recherche de quelques rayons de soleil.
Le chemin est en bord de falaise, un peu vertigineux par endroit…Et je ne suis pas très à l’aise pour cette première sortie..Mais la vue est assez sympa.
Quelques arbres morts me ferons revenir en mémoire le sort qu’avait subit ce massif du Néron
En effet le 27 juillet 2003 un incendie de plusieurs semaines, 33 jours au total, vraisemblablement causé par la foudre, avait dévasté près de 50 hectares de forêts et de broussailles. La sécheresse avait permis aux flammes de se répandre rapidement.
Mon but etait d’aller rejoindre d’anciennes batteries militaires. Les dernières qui manquent à mon tableau de chasse grenoblois…ça sera pour une autre fois….Je ferais demi tour à seulement quelques centaines de mètres de mon objectif avec tout de même 3km, 38′ et 500D+. Mais je n’avais pour cette première sortie aucune notion de timing (retour boulot, douche, repas…). J’aurais le temps d’y revenir!!!
–La deuxieme sortie, avait pour but de trouver un joli point de vue. C’est du coté du Scialet que je me suis dirigé, toujours à 5′ de voiture.
Faisant face au Néron, ce massif est beaucoup plus ensoleillé.
Arrivé au lieu dit « bellevue », le panneau m’annonce 2.1km pour 1h10 de marche…ça laisse présager une montée assez raide!
En effet, ça grimpe bien!! C’est magnifique et ce cadre correspond plus à ce que j’aime! Verdure, vaches, pâturages.. Je n’imaginais pas trouver un aussi beau panorama par ici.
D’anciennes granges jalonnent le sentier qui mène au « Scialet ». C’est raide par endroit, mais je suis motivé!!!
Après 3km et 40′, je ne suis pas déçu d’avoir gravi ces 520D+
Je peux même faire coucou aux collègues de travail d’ici 😉
La ville est si proche et si loin à la fois…
Coté Grenoble, la brume gâche un peu la vue..ça sera l’occasion de revenir.
La descente sera rapide, avec un single direct dans la pente, et je serai en bas en moins de 15′ seulement.
Voila pour cette première approche. Tout reste pour moi à découvrir par ici! Mon exploration ne fait que commencer…Et j’ai déjà d’autres choses en vue dans le coin pour les semaines à venir 😉
Fin Aout, j’ai pu profiter d’une belle semaine en Espagne à Rosas.. Ah! La mer, les grandes plages de sable et le farniente… Enfin, ça c’etait le programme de la journée. Mais moi vers 10h du matin, j’avais déjà des images pleins les yeux…
Et pour cause! Je me suis levé presque toute la semaine vers 6h00 et notamment ce 26 aout pour aller fouler quelques sentiers sauvages entre mer et « montagne » sur les « cami de ronda » (anciens chemins de rondes).
Ce matin là c’est à 7h tout pile que j’ai pris le départ de ce run de 11km et 350d+, en même temps que les bateaux de pêche 😉
Superbe souvenir que de voir ses chalutiers au moment même où le soleil fait son apparition.
Les premiers rayons offrent alors une lumière douce et donnent un joli coup de projecteur à la végétation environnante.
Après quelques flâneries en bord de côte, je m’égare sur un chemin qui part dans les terres et je me retrouve en pleine foret de pin quelques d+ au dessus de la mer avec de belles ruines au passage 😉
Je ne m’inquiète pas, car je longe tout de même la côte et quelques minutes plus tard je rejoints assez facilement la « cala muerte » en contre bas. Me revoilà de nouveau sur le GR92.
La suite? Et bien un superbe sentier en « mini » montagnes russes.Des belles descentes pour rejoindre un plage et hop! ça remonte… jusqu’à la suivante.
Le soleil tape maintenant assez fort et je prends une pause pour admirer le carde inhabituel qui m’entoure. Moi qui ai plutôt l’habitude d’observer un paysage urbain depuis mes sommets de l’agglomération grenobloise.
J’arrive (bien trop vite à mon gout) à la dernière « cala » de Monjoi.
Il me faut maintenant faire le chemin inverse.
Cette fois je suis le GR92 jusqu’au bout et je découvre la « cala Lledo » (ratée à l’aller), qui semble avoir été la proie d’un incendie récent…
Je fais un petit détour pour descendre voir ce front de mer,
qui garde quelques vestiges de l’embarcadère d’une ancienne carrière de marbre blanc.
La couleur de l’eau donne bien envie de piquer une tête…Mais il faut reprendre le chemin du GR, qui offre une vue encore plus paradisiaque sur cette crique.
La fin est maintenant toute proche..Après quelques anciens bunkers aujourd’hui noyés dans la végétation les premières habitations sont en vue..
Petite récup. en mode marche les pieds dans l’eau vers 9h, pendant que quelques premiers coureurs entament les classiques aller/retour front de mer..
Voila pour cette première sortie nature dans une ville plutôt touristique mais toute proche d’une réserve naturelle (le cap de creus). La journée en famille peut commencer!
Pour ceux qui en veulent toujours plus, voici « quelques images qui bougent » de cette belle balade matinale en solitaire :
Ce samedi matin, j’aurais du prendre le départ du Trail découverte de Chamrousse pour 12km et 650d+ dans un décor de rêve entre lacs et montagnes, tout ça à 45 ‘de la maison, de quoi rendre jaloux bon nombre d’entre vous.. Et bien, j’ai fais ce matin là ma première Peyrinade 😉
Je m’étais inscrits deux jours avant…allez savoir pourquoi….Moi qui ne suis pas compétition..Enfin c’etait dans mes cordes je pense… Puis le doute s’est installé la veille..Pas envie d’être en plein cagnard pendant plus de deux heures, un bonhomme devant, un bonhomme derrière.. Pas d’ombre sur les sommets et une chaleur à son maxi même à 1800m d’alt.De plus je suis loin d’être à l’aise au dessus de 1500m..
Alors, je me suis concocté une petite sortie dans la foret, quelques d+ en dessous de Chamrousse, à 1000m d’alt avec un départ à 6h30 et déjà 21°C.
Me voila seul sur le parking de Prémol dans cet endroit magique chargé d’histoire (tout ce que j’aime). Ici règne le silence et la paix, c’est pas pour rien qu’en 1234 fut fondé la Chartreuse de Prémol, une des toutes premières chartreuses de femmes. « Elle abritait une soixantaine de personnes dont 35 religieuses, et leurs spécialités étaient la pharmacie et la préparation d’élixirs ». Il se dit d’ailleurs que la fameuse liqueur verte, aurait pris naissance ici.. Quelques vestiges du passé (que j’ai entourés) sont encore visibles aujourd’hui..Il ne reste plus grand chose de ce grand ensemble représenté dans ce document de 1898 :
1- La maison forestière
2- Les voûtes d’un soubassement :
3- La porterie :
Une belle découverte en arrivant face au bâtiment! Superbe travail d’un artiste anonyme.
Après ces quelques mises en jambes, il est temps pour moi de prendre le départ de mon « Trail découverte ». Alors je grimpe dans un premier temps en direction du lac de Luitel et de sa tourbière. Toujours aussi fasciné par cet endroit, à courir sur ces caillebotis dans cette étendue de « prés mous » (d’où le nom de Prémol).
Pas de chrono ni de barrières horaires, ce qui me laisse le temps d’observer les plantes carnivores (la drosera)
et des linaigrettes à fleurs cotonneuses
Après ce petit tour sur la tourbière je remonte au dessus du lac de Luitel en direction du GR549 .
Et voilà encore une exception naturelle.. Comme cela à t’il bien pu se produire?
La suite de ma sortie me fera monter au Pic de L’oeilly, un peu décevant car la vue y est bouchée par la végétation..Pourtant son nom laissait présager un beau panorama..Ce fut sûrement le cas il y a quelques années je pense..En tout cas ça m’aura fait un bon d+.
L’étape suivant sera la cabane de Pagnot, superbe petit refuge, mais limite à l’abandon..
La carte IGN à la main, il me fallait maintenant tenter de retrouver une ancienne chapelle ruinée 😉
J’adore ce genre de défit! Et bien pour être ruinée elle l’est et depuis longtemps! Après quelques tâtonnements hors sentier, je tombe sur un endroit avec de grosses pierres recouvertes de mousses…. ça devait être là!!
Certaines pierres semblent avoir été taillées, mais je n’ai rien trouvé sur le net à ce jour concernant cet édifice si ce n’est qu’il marque la limite de la foret de Vaulnavey..
Content d’avoir trouvé ce lieu perdu au milieu des arbres. Je finis mon parcours jusqu’au point de départ et me rafraîchi dans le torrent glacé.
Je pense à ce moment là à ceux qui viennent de prendre le départ du Trail de Chamrousse en me disant que je ne regrette pas d’avoir abdiqué! Je me rends compte un fois de plus et je confirme ici, que je suis fait pour courir dans les bois, tel un renard solitaire, et que je ne serais jamais un chamois. Entendez par là que j’ai pris bien plus de plaisir sur ces 12km et 610d+ entre 1000/1500m, que je n’aurais pris sur ce trail de 12km et 650d+ dans les cailloux à 1800/2000m.
C’est comme ça!! N’est pas chamois qui veux! Il faut que je l’accepte une bonne fois pour toute. ça n’empêchera pas quelques minis rando-trail en montagne. Et pour la compétition, c’est un peu pareil..Pourquoi aller courir à « la queue leu leu » qu’en on a la chance de pouvoir créer ses propres parcours à la recherche de ce qu’on a envie de voir.
Je sais que je vis dans un cadre exceptionnel et que ce n’est pas le cas de tout le monde… Alors, le trail ce n’est pas avant tout courir en plein nature et prendre le temps de l’admirer?
Voila, donc en résumé cette sortie :
12km, 610d+, un bout de carte IGN, un litre d’eau, quelques grammes de glucose, zéro ru-balise, zéro chrono, zéro ravito, zéro bénévole, zéro sponsor :
Tous le monde en parle depuis quelques jours.. La canicule arrive!
Il est temps de prendre quelques dispositions pour continuer à profiter de ces belles journées d’été. C’est pourquoi depuis ce lundi je suis passé en mode « CANICULA ».
A savoir des sorties à la « fraiche », le matin avant d’aller au boulot.
Mais qui est tu vraiment Canicula?
C’est du coté du ciel que l’on trouvera la réponse… et plus précisément du cote des étoiles.. Car c’est dans la constellation du « Grand chien » que se trouve l’étoile la plus brillante apres le soleil : Sirius dont le nom latin est Canicula, lui-même issu de canis (chien). elle se lève et se couche avec le soleil du 24 juillet au 24 août. Elle est de ce faite considérée comme l’étoile de la chaleur…. »Chez les Romains, on appréhendait cette période de fortes températures que le flamboiement de Canicula annonçait. »
Mais revenons en 2015… et en ce 29 Juin à 6h30.
Voila un peu la « traduction sonore » de cette sortie :
Le ciel était légèrement voilé,
Personne bien entendu a cette heure matinale…
Ah si….Deux renards.. Une buse… Trois lapins… Et un campagnol à qui j’aurais fait faire un peu de fractionné 😉
Une petite pause au belvédère des batteries hautes du Murier
avant de redescendre pour commencer une journée de travail des images plein la tête. Je crois que cette semaine caniculaire devrait ressembler à cela…
Il suffit juste que je n’oublie pas de me réveiller… A ma place, vous oublieriez?
Voila encore sortie qui m’a conduit vers une belle surprise. Dieu sais si je la connais bien ma colline, depuis toutes ces années de pratique. Je pensais en avoir déjoué tous ses secrets.. Il n’en n’est rien! Le 22 Mars dernier, je partais le matin pour une énième montée sans but précis.. Je ne sais pourquoi l’idée m’est venu de prendre un petit chemin de traverse, histoire de couper et grimper plus vite. Chemin que j’avais déjà pris il y a quelques années en été. Mais là, la foret est plus clairsemée..
Je devine sur ma gauche comme un bâtiment…. je sors des sentiers battus… Et là je tombe sur ça! Une ancienne ferme en ruine! Malgré les ronces, je m’approche au plus près. Je suis complétement stupéfait par cet imposant bâtiment. Comment ne pas l’avoir remarqué avant? Moi qui traine toujours sur les cartes IGN et Google à la recherche de ruines et autres curiosités.. Et bien voila pourquoi. C’est encore en remontant le temps que je retrouve ce bâtiment. Il est bien visible en 1937 et disparait complètement aujourd’hui..Envahi par la foret, comme on peut le voir sur ce montage : J’avais repérè des ruines dans un autre secteur il y a quelques années et je m’étais déjà étonné d’un tel changement. La vie agricole n’étant plus ce qu’elle est aujourd’hui, la nature a repris ses droits… Et il doit y avoir bien d’autres choses cachées de nos jours dans ce que nous croyons être des forets centenaires.. Voila encore une belle leçon… Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour faire des découvertes sympas…. Certain « trésors » sont sous nos yeux…il suffit d’être un peu curieux et de savoir les ouvrir au bon moment… Enfin, moi c’est comme ça que je cours…Le nez au vent, en mode exploration..Et croyez moi, le chrono n’a pas fini de m’attendre 😉
Cette sortie valait bien un petit billet.. En effet, il m’est bien rare de dépasser les 20km, même si pour cette fois, j’aurai fait le tour du quartier pour boucler les 20.20km marqué au compteur. Il faut bien de temps en temps s’amuser un peu… 😉
C’est à 7h17 ce lundi de Pâques que ma Garmin s’est mise a capter les satellites pour cette balade au depart de la maison. Le soleil est annoncé mais en attendant, le ciel dégagé a fait descendre les températures, et c’est avec 1°C que je pars à l’assaut de ma colline préférée, équipé de mes deux Buffs fétiches :
Les premiers kilomètres sont comme toujours un véritable spectacle, avec devant moi un jeu d’ombres et lumières
Derrière moi l’embrasement du Vercors, léché par les premiers rayons du soleil qui grimpe par dessus les montagnes à un rythme bien plus rapide que moi..
A mon arrivée à Romage (500m d’alt), il a déjà gagné une bonne partie de l’agglo..
Ici, je trouve quelques traces d’herbe givré. Heureusement le vent de nord de la veille ne souffle plus. je continue mon ascension toujours dans l’ombre, mais avec de superbes panoramas, et au passage des ces deux arbres morts je ne peux empercher de sortir le téléphone portable pour une énième photo de cet endroit. Que voulez vous, je les aime trop ces deux là! 😉
Enfin, chemin faisant, je m’oriente plus à l’est et contour enfin la colline des 4 Seigneurs, et je reçois maintenant (à mon tour) les premiers rayons bienfaisant du soleil.
Doucement, et tranquillement, j’arrive vers les 800m d’alt. après avoir dérangé une biche qui elle aussi avait eu l’idée de se baladait au beau milieu de la route.
Là je redescend en direction de Villeneuve d’Uriage, superbe petit village qui a gardé tout son charme d’antan. Ici, difficile de se perdre, et rien de plus simple pour aller faire ses courses 😉
Avant de prendre la montée pour le sommet du Thicaud (une première), je ne peux m’empêcher de pousser la porte du cimetière, qui lui aussi a sa particularité, avec cette chapelle en son centre et ses tombes disséminées ça et là..
Cette montée au Thicaud, c’etait un peu le but de cette sortie. Un nouveau petit sommet pour un nouveau point de vue. Mais le chemin pour l’atteindre n’a rien de facile. Boueu,
jonché d’arbres, bref pas top.
Tout ça pour arriver face à une clôture électrique, qu’il ma fallu contourner avant de me retrouver près de la ferme Cochet
qui me ramènera dans une descente régulière jusqu’a mon point de départ près de 3h plus tard, avec des images plein les yeux, des kilomètres plein les jambes, mais surtout, avec la prise de conscience d’avoir la chance d’être libre et vivant!
oilà encore une sortie qui m’a permis de lier sport et histoire, dans un endroit bucolique mais surtout mystérieux :
~~LE SAUT DU MOINE~~
C’est le 8 Mars dernier, accompagné de Lamiricoré que je suis aller faire ce parcours au départ de Jarrie .
Mais avant toute chose revenons sur ce lieu-dit… Qu’a t il bien pu se passer ici? J’ai toujours porté un intérêt aux noms que portent les endroits où je vais courir, et c’est souvent en allant fouiller dans le passé (ma deuxième passion) que je trouve l’explication. Ici il a fallu poussé un peu plus loin…Vous allez comprendre :
Géographiquement nous sommes ici au sommet d’une colline au pied du Drac, torrent impétueux qui prend à cet endroit un virage à angle droit avant de poursuivre son lit en direction de Grenoble.
Alors voila ce qu’une belle légende nous raconte :
« au XVIIème siècle, un jeune moine nommé Jehan tombe amoureux de Marie, une habitante du plateau. Le jeune homme se fait passer pour un laïc afin de mieux séduire sa bien-aimée. Mais un jour où la demoiselle va prier à l’église de Champagnier, elle y aperçoit Jehan en robe de bure et s’enfuit. Il essaie de la rattraper mais la jeune fille parvient au bord du rocher surplombant la vallée pour se jeter dans le vide. Le jeune moine n’a que le temps d’attraper sa robe et fait lui aussi le grand saut. »
Une histoire qui semble tenir debout. Il y a bien eu un prieuré coté Jarrie, et l’eglise de Champagnier n’est pas si loin…Mais en tout cas, impossible de tomber dans l’eau du torrent à cet endroit précis, n’est ce pas Lamiricoré? 😉
Alors, j’ai fouillé, fouillé le passé, et je suis remonté quelques siècles plutôt pour trouver la plus plausible explication de la dénomination de ce lieu.
Le Drac, à toujours posé des problèmes aux habitants de la région grenobloise et ils se sont toujours attelés à le canaliser de différentes façon. Aujourd’hui il est en grande partie maitrisé, mais voici, (après un laborieux travail de superposition) où celui ci passait avant le XVème siècle : (les curieux pourrons cliquer sur la carte pour l’agrandir).
On notera ici qu’a l’époque le Drac se divise en deux parties, avec une petite branche, le « draquet » qui passait du coté d’Echirolles et rejoignait aussi Grenoble pour se jeter dans l’Isère du coté de la place Grenette ( oui, oui!!)
« Le nom de Saut-du moine, donné justement au point même où ce bras le moins se séparait dans le temps du lit principal, afin de suivre une autre direction, et qui réellement formait un saut de ce lit, n’est que le résultat d’une mauvaise locution. Le Saut-du Moins serait devenu le Saut-du Moine , sans recourir a la fiction d’un religieux qui se serait jeté dans la rivière a cet endroit. »
L’expression « l’habit ne fait pas le moine » prend ici tout son sens 😉
Maintenant que ce mystère historique est enfin résolu,
revenons en 2015 sur cette sortie qui a pris fin du coté du Château de Bon Repos, un autre lieu magique…
Voici « en images qui bougent » ce joli tour du « saut du moine moins » 🙂 que j’ai eu le plaisir de partager avec Lamiricoré. Alors venez vous joindre à nous quelques minutes et respirez l’histoire et la géographie de notre belle région.
On peut rêver de courir avec Kilian Jornet, mais ça ne restera qu’un rêve… Moi j’ai la chance de partager quelques kilomètres avec « Ma star du Trail » :
Mardi dernier, j’ai eu l’honneur et le plaisir de lui faire découvrir une petite boucle au dessus de Sassenage. Oui, j’ai fait le guide, même si jetais plus souvent derrière que devant. 😉
Le départ au pied du château nous à emmené à la découverte de la carrière à ciment Vicat et de quelques « batteries » que nous avons eu du mal à retrouver car aujourd’hui noyées dans la végétation (Je n’étais pas revenu par ici depuis 5 ans)… Voila deux minutes de notre « balade plaisir » et « Bonheur partagé » comme dirait quelqu’un 😉 (Et en passant, une belle pub gratuite pour une marque de Trail..)
Une sortie que certains qualifierons de « banale », mais qui rentre directement dans le Top 20 de mes plus belles sorties.
Et bien croyez moi ou pas, mais aujourd’hui je me suis fait la même réflexion que lors de ma sortie du 21 Aout dernier….
La lumière est en train de changer.. j’entends par là que le soleil donne un éclairage différent.. Je note que cette constatation (purement personnelle) intervient un mois presque jour pour jour avant les équinoxes de printemps et d’automne. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais vraiment fait attention à ça.
C’est chose faite! Merci mon blog.
Mais revenons maintenant a cette sortie du jour non prévue sur le papier. (souvent les plus belles…)
Une fenêtre de 2 heures, en fin d’après midi, quelques rayons de soleil, de la boue, de la boue, et encore de la boue.. un peu de neige, et surtout du plaisir!
8km et 400D+ pour une balade sur la colline, sans avoir croisé une seule personne…
Même si, visiblement, quelqu’un semble être passé pas longtemps avant moi 😉
Il faut dire que la foret à été bien « ajourée » par de grosses coupes de bois, et « labourée » pour les même raisons 🙁
Heureusement ça n’est pas le cas partout!
Quelques plaques de neige du week end dernier sont encore visible dans les zones ombragées.
Et un peu plus loin je fais la découverte d’une nouvelle table d’orientation « flambant neuve »au Bigot. Espérons que les tagueurs ne passerons pas par ici…
Une arrivée au promontoire des Batteries Hautes du Murier,
juste avant que le soleil ne bascule derriere le Vercors.