Un reste de Chartreuse dans le massif de Belledonne

Samedi 7 Juillet j’avais decidé d’aller sur les traces d’une ancienne Chartreuse , la Chartreuse du Prémol dans le massif de Belledonne sur la route de Chamrousse a quelques kilometres de chez moi.

A mon arrivée à 8h00 la température n’est que de 11°c, et je suis bien content d’avoir pris mon T-shirt Columbia manches longues.

C’est ici que l’on peut voir encore les restes de cette ancienne Chartreuse datant de 1234, et à cette heure ci je suis seul à profiter du calme de ce lieu.

Je m’engage alors sur un sentier aménagé d’un kilomètre assez ludique qui me ramène au point de départ et je prends ensuite la direction du lac de Luitel.

Le soleil commence à arriver et chauffe l’atmosphère, faisant apparaitre une légère brume ajoutant encore une touche mystique à ce lieu.

Aucune indication à la croisée des chemins…Je me dirige alors avec pour seul appui, une copie de carte IGN . Un chevreuil effrayé traverse devant moi. Superbe moment..Et je commence alors un long jardinage..Traversée d’une route, puis un chemin forestier qui m’éloigne, pour rejoindre enfin le GR549 qui me ramène sur le droit chemin jusqu’au lac de Luitel.

Me voici donc au cœur de cette première réserve naturelle de France créée en 1961.

« Ce site fut classé pour sa végétation et son milieu assez atypique en France (type de milieu scandinave). Situé sur un lieu humide et acide, ces « lacs » sont le résultat de l’ancien glacier de Belledonne qui a rejoint celui de la vallée de l’Isère. La progression du glacier a créé des creux par à une succession de lessivage et le milieu est devenu acide. L’écosystème y est particulier et très fragile. On y trouve des végétaux adaptés à ce milieu acide et humide : sphaignes, bruyères, plantes carnivores, pin à crochets, carex…Peu à peu le lac se ferme : cette fermeture est naturelle et se fait par colonisation successive du milieu : la matière organique s’accumule et forme un « sol flottant ». » (source wikipédia)

Le tour du lac est fait rapidement et j’enchaine sur la tourbière du col à 1250m d’altitude.

La balade se fait sur un plancher en bois, dans un décor et une ambiance toute particulière.

Ici je cours, mais je prends aussi le temps d’admirer la végétation, notamment des plantes carnivores (photo de droite) très rares à ces altitudes.

  

Je profites de ce moment privilégié avec la nature, pour faire mon retour par ce même chemin aménagé avant de prendre une descente direct vers l’ancienne chartreuse.

Je me refait encore quelques boucles ici.

Avant de profiter d’une ancienne meule (?) pour mes étirements.

Une petit sortie dirons certain… mais un moment de calme et de paix, seul avec la nature, dans un lieu chargé d’histoire.

Voila encore une sortie comme je  les aime…… Mêlant beautés des paysages et découverte du patrimoine….C’est souvent apres ça que je cours 😉

L’iso Aptonia en sirop : Le rêve devient réalité!

Il y a un peu plus d’un mois,  de passage chez décathlon  et à court de ma poudre isotonique orange Aptonia, je me dirige vers le rayon  diététique. J’arrive au niveau des poudres de différentes marques, et un peu pressé je recherche visuellement ça :

Mais ma recherche est vaine.. Au bout du rayon je vois un vendeur et lui demande si il y a des poudres iso Aptonia.

Mais bien sur Monsieur!

-Mais je ne les trouve pas?

Venez avec moi. Voila tout est là :

-Wouaw,  ça change!!

Voila un emballage bien plus moderne! Moi qui cherchait un bidon blanc!

En plus les gouts sortent du basique Orange et citron.

J’ai alors à la main la poudre Isotonique Orange, préférant rester sur un parfum que je connais….Mais c’était avant la phrase magique du vendeur :

– Vous avez aussi la même chose en version sirop.

Alors là , ni une ni deux. Je pose la poudre pour prendre le bidon sirop.

Car rappelez vous il y quelques années Teisseire avait eu la belle idée de sortir ce produit :

Nous étions de nombreux adeptes..mais la marque s’est tournée vers d’autres projets, et les stocks se sont vites épuisés à notre grand désespoir…

Depuis, je n’avais rien trouvé de comparable avant ça :

Plus de problème de dilution! Facile d’utilisation avec un bouchon doseur intégré! Le rêve pour moi! Tranquille pour 18 bidons de 500ml.  De plus la bouteille à la particularité d’avoir une jauge qui permet d’avoir un œil sur le niveau du bidon!! C’est pas bête et bien pratique!

Le gout est identique à la poudre, et franchement niveau rapport qualité/prix rien à dire.  je l’avais fais découvrir à Lamiricoré lors d’une de nos sorties « 12/14 », et lui aussi  avait été agréablement surpris.

Lors de mon achat j’en avait profité aussi pour repartir avec des gels et des barres :

Les gels Energy 2 en 1 Framboise :

Je les ai utilisés en mode « gel » (non dilué). J’ai été surpris par la texture. Bien plus liquide qu’un gel classique. Pas pâteux du tout, et facile à assimiler.

En mode « Drink » il faut deux gels pour 500ml. Le gout n’est alors pas très prononcé, mais ça dépanne quand on est à cours d’Iso.

Les barres Clak mangue : Nous avions eu la chance de tester la version chocolat lors de notre sortie à Versailles un certain 1er Avril. Mais j’avais été bien déçu par le gout. La mangue m’a  surpris par ses qualités gustatives! Comme quoi il ne faut pas rester sur un apriori. Ha!  Bien sur, ce n’est pas non plus la rolls des barres, mais ça reste un produit bon marché et d’un format qui me correspond bien. Quant au système d’ouverture facile, et bien je ne le trouve pas exceptionnel..Et je dois dire que par habitude, j’ai ouvert la plupart de ces barres de façon classique 😉

J’attends maintenant de gouter le sirop en version citron vert. Petit appréhension pour moi qui ne suis pas adepte de ce parfum…Je reste souvent classique dans mes choix concernant la CAP, tant au niveau des chaussures, du matériel que des produits diététiques.On ne change pas une équipe qui gagne!…enfin… qui surtout se fait plaisir!! 😉

J’ai été fort surpris!

Ce samedi matin, j’ai repris le chemin du fort des 4 seigneurs pour une énième fois.

La journée étant annoncée chaude, j’avais décidé de partir de bonne heure à  la fraiche. De bonne heure, tout est relatif. Mon ami Mathes qui demarre ça journée de travail bien avant l’aurore, c’etait gentillement proposé de me reveiller  à 5h…. Mais, c’est le week end, et  mon parcours contre la colline etant en grande partie à l’ombre jusqu’à 9h, je me suis reveillé tranquillement et c’est à 6h55 que j’ai été repéré par les satellites.

Il fait déjà 19°c et la première montée, après le contournement du cimetière, me met tout de suite dans l’ambiance. Un parcours en foret avec quelques singles sympas.

J’ai pas mis mon cardio. volontairement, d’un part à cause de la chaleur, et d’autre part j’avais envie de monter à la sensation, sans prises de tête. Au sortir de la foret, avant d’arriver au village de Romage, je prends une montée sèche et arrive devant une maison. La particularité de celle ci :  cet encadrement de fenêtre qui a été fait avec des briques d’un ancien Camp militaire  » Le Camp Poisat » situé dans la foret en contre bas. Les militaires de l’époque (1900 – 1920) avaient gravés leurs noms sur les murs du bâtiment en souvenir de leurs passage. Joli témoignage du temps passé.

Le soleil est déjà bien présent sur Grenoble en arrivant au belvédère au dessus du village de Romage, mais j’ai la chance d’être toujours à l’ombre.

Apres près de 400D+ et 40′ , je fais une pause « touriste ».  Même si je m’arrête ici à chaque sortie, c’est à chaque fois un nouveau paysage qui s’offre à moi, et c’est un peu la récompense des efforts fournis pour arrivé là.

Je continu mon chemin par la foret pour rejoindre la route du fort. Moins d’un kilomètre avant l’arrivée, je m’arrête au niveau du panneau ci dessous :

En mars 2010, Guigoz en partenariat avec l’ONF  reboisait la foret avec l’opération « un bébé, un arbre« . L’operation existe toujours sur d’autres forets en France notamment dans la foret de Beynes près de Versailles ;). Mais aujourd’hui, ici, le panneau a disparu et les arbres que l’on devine en arriere plan sur la photo de l’epoque , sont aujourd’hui noyés dans la végétation, étouffé..oublié..Dommage…. Esperons que la nature se debrouille seule et que certain de ces arbres arrivent à maturité un jour..

Plus que quelques centaines de mètres et D+ pour atteindre le fort. Je n’avais jusqu’alors jamais prêté attention à cette plante blanche en forme de plumeau (Barbe de bouc) qui semble avoir envahi le coin. La végétation évoluerait elle, ou est ce moi qui en vieillissant porte un autre regard sur le décor qui m’entoure?

Voila les derniers mètres, et par habitude je pousse jusqu’à la porte principale qui culmine à 930m d’alt.

Mais….Bizarrement…Quelque chose semble avoir changé…

Jusqu’ici la porte du fort c’était ça :

.

.

Et là… Agréable surprise!!! Je rigole tout seul en voyant ça 🙂

Quel accueil après un tel effort! Bravo à l’artiste et espérons que cette fresque reste le plus longtemps possible!

 

Les fraises des bois sont là, mais je n’en mangerais pas ici (trop prés de la route pour être saines).

Apres avoir tapé dans la crème de marron, je prends le chemin du retour par la route, histoire de profiter cette fois du soleil, avec le plaisir de la vitesse dans la descente, même si celle ci est bien relative (entre 10 et 12km/h).

Un agreable parcours avec une belle surprise au sommet! On ne sais jamais ce que nous réserve une sortie.  Comme quoi, on peut toujours  découvrir de nouvelles choses même sur un spot usé jusqu’à la corde. Des choses qui font que l’on s’émerveille à chaque fois, et qui nous donne l’envie de revenir…Tout du moins, c’est ce que je ressens et souhaitais vous faire partager ici.